Est-il parfois bon de mentir ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet qui nous intéresse est celui de savoir s'il est parfois bon de mentir. Si on suppose qu'effectivement mentir peut avoir des conséquences positives dans certaines situations, alors cela implique que la vérité n'est pas toujours la meilleure option et que mentir peut parfois être justifié. Au contraire, si on nie qu'effectivement mentir puisse être bénéfique, cela a pour conséquence que la vérité doit toujours être dite, même si cela peut causer du tort.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que mentir est toujours mal et que la vérité doit être dite en toutes circonstances. Cela semble être la réponse évidente au sujet et la doxa communément admise. Cependant, si l'on examine de plus près la question, on peut soutenir que mentir peut parfois être justifié, par exemple pour protéger quelqu'un ou pour éviter un conflit. Paradoxalement, l'expérience montre bien souvent que dans certaines situations, mentir peut avoir des conséquences positives, tandis que dire la vérité peut causer du tort.
III) Problématique :
On peut alors se demander : est-ce que mentir est toujours mal ou est-ce que mentir peut parfois être justifié ? Comment déterminer dans quelles situations mentir est acceptable et dans quelles situations il ne l'est pas ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que mentir peut parfois être justifié, notamment pour protéger quelqu'un ou pour éviter un conflit. Puis, nous verrons que mentir peut aussi avoir des conséquences négatives, notamment en termes de confiance et de relations interpersonnelles. Enfin, nous nous demanderons si mentir peut être considéré comme moralement acceptable dans certaines situations et dans quelles mesures. Par exemple, nous pourrions aborder le cas des mensonges d'État ou des mensonges dans le cadre professionnel.