Est-ce la mémoire qui constitue mon identité ?

Bien sûr, voici les étapes d'une dissertation sur le sujet "Est-ce la mémoire qui constitue mon identité ?" en suivant le modèle que vous avez fourni :



I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet se pose la question fondamentale de savoir si notre identité est intrinsèquement liée à notre mémoire. Si l'on suppose qu'effectivement la mémoire est un élément constitutif de notre identité (Définition 1), cela implique que nos souvenirs, expériences passées et apprentissages sont essentiels pour définir qui nous sommes. En revanche, si l'on nie que la mémoire joue un rôle central dans notre identité (Définition 2), alors cela a pour conséquence que d'autres facteurs, tels que la personnalité innée ou les interactions sociales, sont prédominants.





II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que la mémoire soit un élément clé de notre identité, car nos souvenirs et nos expériences façonnent notre perception du monde et nos réactions (Thèse 1). Donc, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit affirmative (Doxa). Cependant, si l'on examine de plus près, on peut soutenir que notre identité ne se limite pas à nos souvenirs, car il existe des situations où des individus perdent leur mémoire mais conservent leur personnalité et leur identité (Thèse 2). Cela contredit donc la réponse évidente, créant ainsi un paradoxe.
Par exemple, on peut mentionner le cas de patients atteints d'amnésie rétrograde qui oublient leur passé, mais demeurent les mêmes personnes sur le plan émotionnel et moral.







III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que notre identité dépend véritablement de notre mémoire, ou existe-t-il d'autres facteurs plus fondamentaux qui la façonnent ?





IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons en détail le rôle de la mémoire dans la construction de l'identité en analysant comment les souvenirs et les expériences influencent notre perception de nous-mêmes. Puis, nous aborderons la question de l'identité sans mémoire en explorant des exemples de situations où la mémoire est altérée mais où l'identité persiste. Enfin, nous nous pencherons sur d'autres éléments qui pourraient contribuer à la formation de l'identité, en dehors de la mémoire, tels que la génétique et l'influence sociale.