I) Présentation du paradoxe et définitions
Sujet : Est-ce un devoir d'aimer son prochain ?
Définitions :
→ Amour : sentiment d'affection et de bienveillance envers une autre personne.
→ Prochain : toute personne, sans distinction d'origine, de religion, de culture, etc.
Si on suppose qu'effectivement aimer son prochain implique que l'on se comporte de manière bienveillante et aimante envers toutes les personnes, alors cela implique que l'on doit toujours aider les autres, même si cela nous demande des efforts ou des sacrifices.
Au contraire, si on nie qu'aimer son prochain implique de se comporter de manière bienveillante et aimante envers toutes les personnes, alors cela signifie que l'on peut être exempté de devoir aider les autres, même si cela nous semble moralement juste.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, aimer son prochain est un devoir, puisque la Bible et de nombreuses religions enseignent que nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes.
Cependant, il semble aussi que non, aimer son prochain n'est pas un devoir, puisque la réalité est souvent plus complexe que les principes moraux.
Par exemple, il peut être difficile d'aimer quelqu'un qui nous a fait du mal, ou qui a des valeurs différentes des nôtres.
En outre, il peut être parfois impossible d'aider tout le monde, en raison de contraintes matérielles ou de temps.
Paradoxalement, on a alors l'impression que
→ d'un côté, il semble moralement juste d'aider les autres, même si cela nous demande des efforts ou des sacrifices.
→ de l'autre côté, il peut être difficile ou impossible de mettre ce principe en pratique.
III) Problématique
On pourra alors se demander :
→ Est-ce que aimer son prochain est un devoir, même si cela est difficile ou impossible ?
→ Ou bien est-ce que l'amour du prochain est une simple aspiration morale, qui ne peut pas être considérée comme un devoir ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que l'amour du prochain est un devoir moral, qui est fondé sur le principe de la justice.
Puis, nous verrons que l'amour du prochain peut être difficile ou impossible à mettre en pratique, en raison de contraintes matérielles ou morales.
Enfin, nous nous demanderons si l'amour du prochain est un devoir absolu, même si cela est difficile ou impossible.
Remarques
→ J'ai réécrit complètement le texte pour le rendre plus clair et plus concis.
→ J'ai complété les trous en ajoutant les définitions de l'amour et du prochain.
→ J'ai ajouté des informations sur la justification morale de l'amour du prochain.
→ J'ai ajouté des exemples pour illustrer les difficultés et les limites de l'amour du prochain.
Exemples
→ Dans la Bible, le prophète Jésus-Christ dit : "Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent." (Matthieu 5:44)
→ Le philosophe Emmanuel Kant a soutenu que l'amour du prochain est un devoir moral, car il est fondé sur le principe de la justice. Selon Kant, nous devons traiter les autres comme des fins en soi, et non comme des moyens.
→ Dans la réalité, il peut être difficile ou impossible d'aimer son prochain. Par exemple, il peut être difficile d'aimer quelqu'un qui nous a fait du mal, ou qui a des valeurs différentes des nôtres. Il peut aussi être parfois impossible d'aider tout le monde, en raison de contraintes matérielles ou de temps.
Conclusion
La réponse à la question de savoir si l'amour du prochain est un devoir est complexe. D'un côté, l'amour du prochain est un devoir moral, qui est fondé sur le principe de la justice. D'un autre côté, l'amour du prochain peut être difficile ou impossible à mettre en pratique, en raison de contraintes matérielles ou morales.
Le débat sur cette question est encore d'actualité, et il n'y a pas de réponse facile.