> Euthyphron prétend connaître « ce qu’il en est du divin ». Interrogé par Socrate, le devin définit le pieux comme « ce que tous les dieux aiment » (9d). Mais faire des sentiments des dieux la norme de ce qui est pieux, n’est-ce pas promouvoir une conception arbitraire des principes religieux et de la morale ?