Références philosophiques

🎉
700+ références

Toutes les références de notre base de données.

Trier par
Platon

Nous sommes spontanément plongés dans une ignorance radicale qui nous empêche même de reconnaître la vérité quand nous la voyons

Platon

Il n’y a rien de plus confortable que l’ignorance. La sortie de l’ignorance s’exerce donc toujours comme une violence ; par ses questions et son exigence constante de vérité, Socrate dérangeait les Athéniens, qui ont fini par le condamner à mort pour trouble à l’ordre social.

Kant

Le mensonge n’est jamais acceptable, parce qu’il n’est pas universalisable sans contradiction

Constant

Si un brigand vient frapper à ma porte parce qu’il cherche un homme que j’ai caché chez moi quelques minutes auparavant, suis-je vraiment tenu de dire la vérité ? Pour Kant, je ne peux jamais justifier moralement mon action par ses conséquences, parce que celles-ci sont toujours incertaines.

Heidegger

L’œuvre d’art nous donne le monde dans sa vérité

Platon

La vérité n est pas l opinion de chacun.

Platon

La vérité ne doit pas être recherchée du côté des apparences que nous offrent les objets des sens, mais du côté de leurs modèles intelligibles.

Zhuangzi

Le vrai est naturel, et non conventionnel.

Augustin

Contrairement à l erreur, le mensonge est une duplicité.

Anscombe

C est en fonction de l intention présente qu un mensonge est un mensonge.

Nietzsche

C est la vie en société qui entraîne la fixation d une vérité commune et la condamnation du mensonge, non parce qu il est mauvais, mais à cause de ses conséquences.

Spinoza

L ensemble de notre savoir doit prendre pour modèle les mathématiques, où les théorèmes s enchaînent déductivement sur la base d affirmations initiales dont on ne peut douter.

Hume

Pour établir des vérités de fait, il faut avoir recours à l expérience.

Kant

Il n y a pas de critère universel de vérité.

James

Il faut redéfinir la vérité par le succès.

Diderot

Nous devons donner notre assentiment aux affirmations rationnellement acceptables, et à elles seules.

Kant

Une conviction vraie doit pouvoir être partagée.

Putnam

La vérité ne peut se réduire à l accord des esprits.

Foucault

La vérité est un fait de culture.

Bouveresse

On ne peut pas mettre en cause la vérité sous prétexte que tout pouvoir tend à faire passer pour vraies les croyances qui peuvent le renforcer.

Platon

Il arrive que l’on agisse bien sans posséder de savoir fondé rationnellement, mais en suivant une croyance qui s’avère exacte et que Socrate nomme « opinion droite ». Si le savoir et l’opinion droite saisissent tous deux la vérité, comment les différencier ?

Platon

L’Étranger, personnage principal du Sophiste, redoute d’être « devenu une sorte de parricide », c’est-à- dire d’avoir tué le père de la pensée, Parménide, qui soutenait que « seul l’être est, le non- être n’est pas ». Car qui veut comprendre le magicien, l’expert en illusion qu’est le sophiste, doit pouvoir penser la réalité du faux.

Lucrèce

Dans le livre IV du De rerum natura (De la nature), Lucrèce, réfléchissant aux phénomènes trompeurs qui accompagnent souvent l’exercice des sens (reflets, illusions, mirages, échos, ombres, rêves, fantasmes), se demande s’il faut conclure à une tromperie irrémédiable des sens. « N’impute pas aux yeux les défauts de l’esprit », déclare le poète et disciple d’Épicure.

Augustin

Le paragraphe 40 du dialogue intitulé "Le Maître" d’Augustin est consacré à l’enseignement de ces « choses que nous contemplons par l’esprit, c’est-à- dire par l’intellect et la raison ». La considération des choses intelligibles, à la différence des choses sensibles, est au fondement d’une critique de la prétendue puissance démonstrative des mots.

Cues

Pour réduire l’ignorance, il faut être certain que ce qui est ignoré est proportionné à ce qui est connu. Sinon, la connaissance ne saurait progresser. Mais comment acquérir une telle certitude ? Y parvenir reviendrait à surmonter une contradiction logique insurmontable, où l’on saurait déjà ce qui reste encore à savoir. Ainsi, c’est la possibilité d’un accès absolument exact à la vérité qui est remise en cause par Nicolas de Cues dans La Docte Ignorance.

Descartes

Mersenne, correspondant de Descartes, lui avait envoyé l’ouvrage "De veritate" (« De la vérité »), d’Herbert de Cherbury. Le remerciant pour son envoi, Descartes lui répond que définir la vérité, c’est risquer d’en opacifier l’intelligence : l’évidence de la « lumière naturelle » qu’est notre raison doit suffire à en comprendre le sens.

Pascal

Dans "De l’esprit géométrique et de l’art de persuader", Pascal cherche à définir la manière de prouver une vérité que l’on possède. Prenant la géométrie comme modèle, il affirme que la « véritable méthode » consisterait « à définir tous les termes et à prouver toutes les propositions ». Mais cet idéal semble être impossible à appliquer dans la pratique.

Spinoza

L’entendement, pour être apte à la connaissance de la plus haute perfection à laquelle l’homme doit parvenir, doit être réformé. Se pose alors un problème de méthode, l’entendement étant à la fois ce qui est à réformer et ce qui va déterminer les voies de la réforme. La recherche de la vérité n’est-elle pas compromise ?

Leibniz

Descartes soutient dans son œuvre qu’un critère fiable de la vérité d’une proposition est son évidence, c’est-à- dire sa clarté et sa distinction intrinsèques. Ainsi pourraient être justifiées des propositions fondamentales, sur lesquelles d’autres propositions, moins évidentes, pourraient ensuite être étayées. Leibniz discute cette conception.

Hume

Dans l’Enquête sur l’entendement humain, Hume soutient que les vérités qui concernent les faits ne peuvent ni être démontrées par le raisonnement ni s’appuyer sur une évidence intuitive ; elles reposent sur des associations d’idées opérées par l’imagination humaine, sous l’effet de l’habitude. Est- ce à dire que ces vérités se réduisent à des fictions sans consistance ?

Rousseau

Dans la quatrième promenade des Rêveries du promeneur solitaire, Rousseau se livre à un examen de conscience : lui qui avait pour devise de consacrer sa vie à la vérité (« vitam impendere vero ») reconnaît s’être souvent livré à des « inventions », à des mensonges « de gaieté de cœur, sans nécessité, sans profit ». Que devons-nous à la vérité ?

Kant

La vérité est souvent définie comme l’adéquation de la connaissance avec son objet. Kant, concédant cette définition, pose une question plus difficile : comment reconnaître une connaissance vraie, une fois la vérité définie comme adéquation ?

Hegel

Les additions à l’Encyclopédie des sciences philosophiques sont issues des notes de cours des élèves de Hegel. S’y trouvent explicités, à des fins pédagogiques, des concepts centraux. Hegel propose une définition de la vérité qui ne subordonne pas la vérité d’une pensée à la réalité factuelle. La vérité serait alors l'accord d’un contenu avec lui?même.

Tocqueville

Pour Tocqueville, la démocratie ne se réduit pas à un ensemble d’institutions politiques ; c’est avant tout un état social caractérisé par une égalité des conditions. Un tel état social exerce une influence sur les mœurs et les habitudes intellectuelles des individus, pouvant encourager l’exercice individuel de la raison. Est-ce à dire que les autorités sociales censées dire la vérité deviennent inutiles ?

Nietzsche

Au lieu de se demander quels sont les critères de la vérité, Nietzsche s’interroge sur la « valeur de la vérité » pour la vie et sur l’origine de notre désir de connaissance. La perspective généalogique démasque alors, sous l’apparence d’une poursuite désintéressée de la vérité, une croyance qui dépasse le domaine restreint de la recherche scientifique.

James

Une tradition classique définit la vérité comme l’accord, ou l’adéquation, entre le réel et sa représentation. Cette définition a pu être discutée, voire récusée. James en accepte l’essentiel, mais en nuance le concept ; en effet, les modes d’acquisition de la vérité, c’est-à- dire le dynamisme de l’enquête, ne sont-ils pas cruciaux pour qui veut en saisir la notion ?

Socrate

Connais-toi toi-même.

Marcel Proust

Les faits ne pénètrent pas dans le monde où habitent nos croyances.

Albert Einstein

On ne peut pas démontrer qu’il n’est pas bon de détruire l’humanité.

Héraclite

Le dieu ne révèle ni ne cache mais signifie.

Kant

Les sens ne trompent pas.

Hegel

La chouette de Minerve ne prend son vol qu’à la tombée de la nuit.

Hobbes

Le vrai et le faux sont des attributs du langage, non des choses. Et là où il n’y a pas de langage, il n’y a ni vérité ni fausseté.

Descartes

Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée.

Pascal

Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.

Platon

Ce que nous appelons apprendre est une réminiscence.

Nietzsche

La volonté de vérité pourrait être secrètement une volonté de mort.

Pyrrhon

Nous devons demeurer sans opinion, sans inclination, sans agitation.

Épictète

Si tu veux devenir philosophe, prépare-toi à être (...) raillé par la foule

Aristote

C’est l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques.

Spinoza

Ne pas railler, ne pas pleurer, ne pas haïr, mais comprendre.

Kierkegaard

Il ne peut y avoir un système de l’existence