Références philosophiques

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Descartes

Mon existence en tant que conscience est la seule vérité absolue

Nietzsche

Le « je pense » n’est aucunement une substance. Descartes a été pris au piège de la grammaire, qui lui a fait conclure que le « je » avait une consistance propre, absolument séparée du corps.

Kant

C’est la conscience de soi qui fait de l’homme autre chose qu’une simple chose : une personne

Bentham

Ce n’est pas la conscience de soi qui détermine la valeur morale d’un être, mais sa capacité à sentir – en particulier à ressentir du plaisir ou de la peine. Les animaux ne sont certes pas des personnes, mais cela ne les empêche pas d’être un objet de respect.

Sartre

Être conscient, c’est être libre

Marx

La liberté et la conscience ne sont pas de simples phénomènes subjectifs. Les contenus de la conscience sont déterminés par les conditions matérielles dans lesquelles vit l’individu ; la liberté, elle-même, n’est pas qu’un fait psychologique individuel, mais est l’objet d’une lutte collective d’essence politique.

Hume

Les théories générales ne peuvent jamais être légitimées par les faits eux-mêmes

Popper

Certes, mais un seul contre-exemple peut réfuter une théorie de façon définitive. C’est ainsi que procèdent les sciences : elles font tout leur possible pour falsifier les théories. Par suite, une théorie qui n’est aucunement falsifiable ne saurait être considérée comme scientifique.

Kuhn

L’histoire des sciences n’est pas cumulative, mais est marquée par des ruptures révolutionnaires

Popper

Le schéma de Kuhn implique qu’un cadre scientifique n’est jamais définitif, et qu’il pourra toujours être renversé par un nouveau paradigme plus puissant. Mais alors, on ne peut jamais être assuré du fait que nos théories sont vraies. Popper propose de remplacer l’idée de vérité scientifique par celle de vérisimilitude : une théorie vérisimilaire résiste robustement à la contradiction, et elle tient sa force des tentatives ratées de falsification.

Descartes

Le progrès des sciences est utile au bonheur humain

Rousseau

En favorisant un raffinement artificiel et superficiel, le progrès scientifique éloigne les hommes de la vertu. Ses divertissements détournent les hommes de leur véritable bien et font ainsi le jeu des tyrans. Le savoir ne saurait être une valeur en soi ; il faut lui privilégier une ignorance et une simplicité vertueuses.

Descartes

Descartes s appuie sur l expérience du doute radical (la supposition que tout ce au sujet de quoi nous pouvons imaginer le moindre doute est faux), pour établir l existence de sa propre pensée consciente. Le fait même de douter de tout établit cette existence : Je ne peux douter de mon existence comme être pensant.

Hume

Nous n avons aucune impression du moi. Critiquant implicitement Descartes, Hume montre que la conscience intime du moi est une fausse évidence. Quelque effort que nous fassions pour rentrer en nous-mêmes, nous ne trouvons jamais que des perceptions particulières à chaque fois différentes, nous ne rencontrons jamais le moi .

Nietzsche

Dire Je Pense est une affirmation téméraire ! Loin d être une certitude immédiate, l énoncé qui dit Je Pense est lourd de présuppositions injustifiées.

Husserl

La conscience me révèle un monde. Husserl s attache à décrire le phénomène de la conscience tel que nous le vivons dans l attitude naturelle : la conscience nous rend présent un monde d êtres et d objets dont l horizon déborde du contenu de notre perception immédiate.

Sartre

La conscience n a pas de dedans . Se faisant ici le disciple de Husserl, Jean-Paul Sartre caractérise la conscience par son intentionnalité , le fait d être toujours dirigée vers un objet.

James

William James introduit sa conception du courant de conscience . La pensée n est pas une suite discontinue d états mentaux mais un flux continu dont l écoulement est rythmé par des haltes et des envolées.

Bergson

La conscience est mémoire en ceci qu elle incorpore dans son présent et retient en elle-même toute la durée de l expérience passée.

Nagel

Dans le cours d un argument destiné à montrer que l expérience consciente a un caractère subjectif qui ne peut pas être ramené aux propriétés objectives du cerveau ou du comportement, Thomas Nagel explique que nous ne pouvons pas nous représenter la conscience d une chauve-souris, l effet que cela fait intérieurement de percevoir le monde comme cet animal le fait.

Kant

La conscience nous élève au-dessus des bêtes. C est par sa capacité à se concevoir lui-même comme sujet de sa pensée que l homme acquiert sa dignité d homme, et devient ce que nulle bête ne peut être : une personne .

Pascal

L homme, roseau pensant : Pascal met en évidence le paradoxe de l existence humaine, entre grandeur et misère. L homme n est rien au regard de l univers des choses non-pensantes qui le déborde de toute part, et pourtant, en s élevant par la pensée à la conscience de lui-même et de sa propre misère , il se révèle porteur d une grandeur et d une dignité que rien dans la nature non-pensante ne peut égaler.

Locke

Ayant défini la conscience comme le sentiment intérieur que nous avons de nos propres pensées et de nos propres actions, Locke montre que la personne , le sujet de la responsabilité morale et juridique, se définit essentiellement par la conscience. On ne peut imputer une faute à une personne que si celle-ci est capable, grâce à la conscience, de reconnaître les actes passés comme siens : ainsi la conscience nous rend responsables.

Rousseau

La conscience est notre guide moral. Rousseau donne la parole au vicaire savoyard , un ancien curé de campagne. L homme est, selon lui, doué d un instinct moral, la conscience.

Aristote

Aristote s attache à définir l objet propre de la science : non pas les faits individuels que nous percevons par la sensation, mais les propriétés universelles, qui s appliquent à tous les cas d un même genre ou d une même espèce, et permettent d en faire voir la cause. Il n y a de science que de l universel

Comte

La science établit les lois des phénomènes. Il faut distinguer la science de l érudition. L objet propre de la science consiste dans l établissement de lois (c est-à-dire les relations invariables entre les phénomènes), non dans le recueil des faits et des observations.

Jacob

La science décrit l évolution de systèmes organisés. François Jacob adopte une perspective large sur l objet des sciences – les sciences de la nature, qu elles soient physiques, chimiques ou biologiques, s intéressent à des organisations , plutôt qu à des faits ou des entités simples, et elles en étudient l évolution.

Eddington

Les descriptions de la science présentent le monde sous un jour qui n est pas familier et qui semble même contre-intuitif. L image manifeste, sensorielle, et l image scientifique d une table sont si différentes l une de l autre qu on est enclin à penser qu elles décrivent deux objets distincts.

Planck

À mesure que la science progresse, la conviction se renforce chez le savant que l image qu elle produit est celle d une réalité ultime, distincte du monde de la sensation : La science postule nécessairement la réalité absolue du monde.

Bacon

Bacon montre l importance que revêt l expérience lorsqu elle est raisonnée. Il compare le travail de la science au butinage : il s agit non pas de recueillir des faits bruts, ni d élaborer des théories purement intellectuelles, mais de s approprier et transformer les contenus de l expérience en les assimilant à la raison.

Kant

Dans la préface de la Critique de la raison pure, Kant tire une leçon fondamentale de l exemple des grandes découvertes scientifiques : c est seulement lorsque la raison prend les devants sur l expérience qu elle parvient à dégager les lois de la nature. La science, c est forcer la nature à répondre à nos questions.

Bernard

La méthode expérimentale est faite d allers-retours entre l observation et l expérimentation. Cette dernière a une dimension théorique forte car elle s appuie sur des hypothèses, des anticipations rationnelles.

Popper

Les énoncés scientifiques doivent pouvoir s exposer à la réfutation empirique. Popper cherche le critère qui permet de dire quand un énoncé portant sur des faits d expérience est un énoncé scientifique. Ce critère est la réfutabilité : le fait pour un énoncé, non pas d être réfuté par une expérience, mais de pouvoir l être.

Duhem

L expérience ne prend sens que dans un cadre théorique. Nos expériences sont toujours chargées de théorie. La description qu en donnent les physiciens est une interprétation, parce qu elle utilise des concepts qui ont déjà fait l objet d une élaboration théorique.

Renan

Ce n est pas seulement par ses résultats pratiques et ses applications techniques qu il faut juger de la valeur de la science, mais aussi et avant tout par sa capacité à éclairer l homme sur le monde.

Arendt

La science en tant que telle se désintéresse de la dimension humaine. Ce n est donc pas comme savants mais comme citoyens que les scientifiques défendent des valeurs humanistes.

Mill

Les phénomènes sociaux ne sont pas prédictibles. Les sciences sociales ne peuvent pas devenir des sciences prédictives. Bien que les phénomènes sociaux soient soumis à des lois exactes, les données et les circonstances qui influent sur le développement d une société sont trop nombreuses.

Jaspers

Par sa nature même, la connaissance scientifique reste inévitablement en-deçà de certaines limites, que la pensée philosophique peut transcender. Elle laisse de côté la connaissance de l être, celle des fins de l existence humaine, et celle du sens de la science elle-même.

Freud

Freud défend le caractère scientifique de la psychanalyse et son droit à prendre pour objet d étude l âme humaine. Pour cela, il rappelle que la science a vocation à décrire tous les domaines de l activité humaine.

Plotin

Une conscience trop présente provoquerait l’excès de savoir et de réflexivité.

Avicenne

L’esprit est indépendant du corps.

Descartes

Il existe des vérités qui échappent au doute.

Descartes

La pensée, distincte de l’imagination, est un attribut qui m’appartient , qui seule ne peut être détachée de moi.

Locke

Si une personne est sujette à de nombreux changements physiques et psychiques au cours du temps, il semble acquis qu’elle reste une seule et même personne. Quel est donc le fondement de son identité ? Serait-ce la continuité de la conscience de soi ?

Malebranche

À la fin du livre III de De la recherche de la vérité, Malebranche distingue différentes manières de voir les choses , c est-à-dire de les connaître. La théorie de la vision en Dieu , dont le présupposé est théologique, implique, sur le plan philosophique, qu il serait possible de connaître de façon certaine des vérités mathématiques, physiques et morales par idées claires et distinctes. De ce genre de connaissance, Malebranche distingue ici la connaissance par conscience, ou par sentiment intérieur.

Hume

Mettant à l’épreuve la méthode introspective, par laquelle le sujet pourrait se contempler lui-même, Hume pose les jalons d’une critique radicale de la compréhension du moi comme substance homogène. Questionnant l’idée que nous avons du moi, le philosophe se demande si cette idée correspond bien à une perception d’un moi unique et uniforme.

Smith

Après avoir montré l’importance morale de la capacité à reproduire, en imagination, les sentiments et la situation d’autrui – ce que l’on appelle sympathie –, Smith explique, dans la troisième partie de la Théorie des sentiments moraux, comment le sujet peut se prendre lui-même pour objet d’évaluation morale. Il recourt à la notion de spectateur impartial , véritable personnification de la conscience morale.

Rousseau

Quelle est l’origine de l’attachement fragile des hommes au bien et à la moralité ? Rousseau, dans le livre IV de l’Émile, soutient qu’ il est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises : la conscience.

Kant

Dans ses Remarques générales sur l’Esthétique transcendantale , Kant souligne que l’intuition ne nous fait connaître que des rapports entre des phénomènes et non la chose en soi, qui serait la chose vue indépendamment de la manière dont elle nous apparaît. Il en tire alors les conséquences en ce qui concerne l’intuition interne .

Hegel

Le retour réflexif sur soi, l’introspection, est une façon de développer la conscience de soi. Mais il est une autre voie, dont l’importance est généralement sous- estimée : la pratique, qui suppose une relation à ce qui est hors de soi. Comment peut- on prendre conscience de soi- même par l’extériorité ?

Comte

Comte s’intéresse à la constitution d’une psychologie scientifique, d’une véritable science de l’esprit humain. C’est dans ce contexte qu’il interroge les prétentions de l’esprit à donner une véritable connaissance de soi.

Nietzsche

Toutes nos actions sont au fond incomparablement personnelles, singulières […] mais lorsque nous les traduisons en conscience, elles ne semblent plus l’être , remarque Nietzsche dans Le Gai Savoir (§ 354). Approfondissant ce paradoxe, le Solitaire de Sils-Maria remonte à l’origine d’une conscience que nous croyons souvent innée et essentielle à l’homme.

Bergson

La conscience de soi est temporelle de part en part : réfléchissant à la notion de durée, Bergson pose la question d’une supposée menace d’hétérogénéité qui pèserait sur le moi.

James

James, au début du huitième chapitre des Essais d’empirisme radical, indique : je voudrais vous communiquer quelques doutes qui me sont venus au sujet de la notion de conscience qui règne dans tous nos traités de psychologie .

Husserl

En 1905, constituant une phénoménologie de la conscience intime du temps, Husserl médite la métaphore – promise à une fortune certaine au xx e siècle – du flux de la conscience. Est-ce une métaphore seulement ?

Sartre

Distinguant le mode d’être des choses et le mode d’être de la conscience, Sartre avance que le garçon de café ne peut être immédiatement garçon de café, au sens où cet encrier est encrier . Sartre développe alors une description de l’attitude et des gestes de ce garçon de café et pose le problème du jeu de la conscience.

Jankélévitch

Depuis Cicéron dans les Tusculanes (II, 64), la métaphore du théâtre intérieur a permis de qualifier la conscience, conjointement dans ses dimensions représentative et morale. Jankélévitch reprend et discute cette tradition.

Platon

Quelle est la science la plus élevée ? Seraient-ce les mathématiques, en raison de la nécessité démontrée de leurs conclusions ? Si elles sont convoquées par Socrate, c’est pour déterminer la possibilité d’une science supérieure.

Aristote

Aristote, dans les Seconds Analytiques, analyse les notions fondamentales de contradiction, de contrariété, d’implication et de modalité. Cet effort de clarification permet de dégager des critères de scientificité d’une théorie, d’un raisonnement ou d’une proposition. À quelles conditions pouvons-nous disposer d’un savoir scientifique ?

Scot

Il est impossible de connaître, par l’expérience, tous les cas potentiels. Toutefois, la possibilité de la connaissance n’est pas défaite pour autant : si l’on postule l’uniformité et l’unité de la nature, ne peut-on, légitimement, tirer une proposition générale fiable des seuls cas connus ? Pour garantir cette fiabilité, il convient de saisir l’objet en sa cause.

Descartes

La première règle donnée par Descartes pour la direction de l’esprit est que « le but de toutes nos études doit être de former notre esprit, pour le rendre capable de porter des jugements solides et vrais sur tout ce qui se présente à lui ». Reste que la pluralité des objets étudiés peut poser problème : ne rend-elle pas opaque l’unité finale de l’étude ?

Malebranche

Dans "De la recherche de la vérité", Malebranche rend justice à la géométrie, connaissance certaine de rapports nécessaires et immuables entre des termes abstraits. Il promeut aussi l’utilité pratique et méthodique de cette science : école de l’attention, elle nous apprend à orienter notre imagination vers des idées claires et distinctes. Ceci posé, il importe de ne pas confondre les rapports entre les idéalités mathématiques et les relations naturelles entre les corps matériels.

Châtelet

Dans "les Institutions de physique", la marquise du Châtelet promeut une conception de la recherche fondée sur l’observation et l’expérience. Estimant que les disciples de Descartes ont abusé de l’utilisation des hypothèses, et que ceux de Newton sont tombés dans le défaut contraire, elle essaie d’en déterminer le bon usage.

Hume

L’étude des impressions que nous avons originellement senties et dont les idées sont des copies permet d’obtenir, selon Hume, « un nouveau microscope » pour les sciences morales. Or, placée sous ce microscope, l’idée de connexion nécessaire, qui fonde le projet d’une connaissance rationnelle des causes, des phénomènes et des lois qui régissent leurs rapports, se révèle problématique.

Cournot

Cournot, dans la deuxième partie de son Essai, discute, au chapitre xx, « le contraste de l’histoire et de la science ». Ne faut-il pas soutenir que « la description d’un phénomène dont toutes les phases se succèdent et s’enchaînent nécessairement selon des lois que font connaître le raisonnement ou l’expérience, est du domaine de la science et non de l’histoire » ? A contrario, comment caractériser la rationalité de l’histoire ?

Nietzsche

Si Nietzsche propose souvent une critique de certains idéaux scientifiques, il valorise en revanche, dans Humain, trop humain, « cette vertu d’abstention prudente » qui caractérise l’attitude de celui qui ne se rend à aucune conviction sans l’avoir patiemment mise à l’épreuve.

Durkheim

Conscient des réticences que suscitent les résultats des enquêtes sociologiques, Durkheim rappelle la distance qui sépare les théories scientifiques méthodiquement constituées des opinions du sens commun. Une distance d’autant plus difficile à percevoir lorsque la science a pour objet l’homme lui-même.

Duhem

Physicien français, Duhem se distingue par une épistémologie qui tient les théories scientifiques pour de stricts instruments, permettant de hiérarchiser les lois de la nature, mais sans certitude immédiate sur leur adéquation avec le réel. Faut-il, dès lors, renoncer à l’affirmation de leur vérité ?

Wittgenstein

La science décrit le monde. Reste que les outils de cette description – modèles, théories, instruments mathématiques – ne doivent pas être confondus avec leur objet : une carte n’est pas un territoire. Il existe différentes manières de construire une carte pour un même territoire. De même, la science se caractérise par une pluralité de possibilités de représentations, que sa puissance analytique tend, parfois, à faire oublier.

Bachelard

La pratique des sciences est une authentique culture, au sens littéral et exigeant d’une formation de l’esprit humain. Cette formation de l’esprit se fonde sur des vertus qu’elle permet de développer en retour : créativité théorique, prudence réflexive et exigence critique se combinent, au service d’une pensée qui se déleste constamment d’hypothèses inopérantes pour gagner en précision.

Bachelard

Eddington (1882-1944), astrophysicien britannique, a contribué à élaborer une théorie fondamentale susceptible d’unifier la théorie quantique et la théorie de la relativité d’Einstein. Sa compréhension novatrice de l’atome permet à Bachelard de préciser la nature du lien qui existe, dans les sciences, entre les apports de l’expérience et de la raison.

Canguilhem

Dans « Le Vivant et son milieu », Canguilhem montre que le rapport du vivant à son milieu ne peut être réduit à une relation de passivité, où le vivant subirait les influences du milieu : « le propre du vivant, c’est de se faire un milieu, de se composer un milieu ». Fort de cette analyse, Canguilhem peut poser la question de la relation de l’homme, en tant que sujet de la connaissance scientifique, à son milieu vital.

Levi-Strauss

Dans le premier chapitre de "La Pensée sauvage", consacré à la « science du concret », Lévi- Strauss, refusant de distinguer absolument pensée rationnelle et pensée dite « primitive », soutient que les classifications des espèces opérées par les peuples dits « primitifs » supposent les mêmes opérations mentales que celles de la science moderne. Quelle est alors la différence entre pensée primitive et pensée scientifique moderne ?

Popper

Si la scientificité d’une théorie se mesure à sa réfutabilité, comme le soutient Popper, le fait pour une théorie d’être irréfutable, de ne pouvoir souffrir aucune objection, peut-il encore garantir la vérité de cette théorie ?

Kuhn

Le progrès des sciences n’est, d’après Kuhn, ni linéaire, ni cumulatif. À des phases de perfectionnement succèdent des crises lors desquelles les découvertes scientifiques qui, pour un temps, ont fourni à une communauté de chercheurs des problèmes types et des solutions, sont radicalement remises en question. Quels sont les événements à l’origine de ces changements de « paradigme » ?

Hegel

La conscience de soi atteint sa satisfaction seulement dans une autre conscience de soi.

Husserl

Toute conscience est conscience de quelque chose.

Descartes

La Nature m’enseigne que je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire mais que je compose comme un seul tout avec lui.

Aristote

La philosophie est fille de l’étonnement.

Berkeley

Il n’y a pas de matière.

Descartes

Je pense, donc je suis.

Aristote

Il n’y a de science que de l’universel.

Pascal

L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant.

Rousseau

Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix.

Marx

Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience.

Freud

Le rêve est le gardien du sommeil

Lévinas

Le visage est (...) ce dont le sens consiste à dire :“Tu ne tueras point.”

Aristote

La nature ne fait rien en vain.

Hume

Le soleil ne se lèvera pas demain.

Popper

Toute “bonne” théorie scientifique consiste à (...) interdire à certains faits de se produire.

Heidegger

La science ne pense pas.

Russell

Les mathématiques peuvent être définies comme le domaine dans lequel on ne sait jamais de quoi l’on parle, ni si ce que l’on dit est vrai.