Être heureux, est-ce devoir ?

i) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Être heureux, est-ce devoir?" nous amène à considérer deux définitions opposées. Si l'on suppose qu'effectivement, être heureux signifie devoir quelque chose, cela impliquerait que le bonheur est conditionné par des obligations et des devoirs à remplir. Au contraire, si l'on nie cette affirmation et considère que le bonheur ne repose pas sur des devoirs, cela signifierait que le bonheur peut être atteint indépendamment de toute contrainte.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que le bonheur soit effectivement lié à des devoirs, puisque l'on pourrait argumenter que l'accomplissement de certaines obligations apporte une satisfaction et un épanouissement personnels. Ainsi, on pourrait considérer comme évident que le devoir est une composante du bonheur. Cependant, l'expérience montre souvent que le bonheur peut être trouvé dans des moments de liberté, de spontanéité et de détachement vis-à-vis des obligations. Paradoxalement, dans ces moments-là, il semble que le bonheur soit justement présent.
iii) Problématique :
Face à ce paradoxe, nous pouvons nous demander si le bonheur est réellement lié à des devoirs et des obligations, ou s'il peut se trouver indépendamment de ces contraintes.
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons dans quelle mesure le devoir est une condition du bonheur en étudiant des cas concrets et en analysant les bénéfices qu'apportent les obligations. Ensuite, nous explorerons l'idée que le bonheur peut émerger dans des moments de liberté et de spontanéité, en se détachant des contraintes du devoir. Enfin, nous nous poserons la question de savoir s'il est possible de trouver un équilibre entre devoir et bonheur, en recherchant des exemples où les deux concepts sont conciliés.