Être juste, est-ce être neutre ?
i) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de dissertation est : "Être juste, est-ce être neutre ?" Si l'on suppose qu'effectivement être juste signifie être neutre, alors cela implique que toute forme de partialité ou de partialité intentionnelle est injuste. Au contraire, si on nie qu'être juste signifie être neutre, cela a pour conséquences que la justice peut inclure des considérations personnelles ou des biais.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, être juste implique être neutre, puisque cela est souvent perçu comme une exigence fondamentale de la justice. Donc, par définition, il semblerait que pour être juste, il faut éviter tout favoritisme. Cependant, à première vue, on peut soutenir que l'expérience montre que même lorsque les juges essaient d'être neutres, leurs décisions sont souvent influencées par des facteurs subjectifs tels que leurs propres valeurs et croyances. Paradoxalement, on a alors l'impression que la justice peut être difficilement dissociable de certaines formes de partialité.
iii) Problématique :
On pourra alors se demander : Est-ce que pour être juste, il faut nécessairement être neutre ? Ou bien est-ce que la justice peut inclure des considérations personnelles et des biais ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que l'exigence de neutralité est fondamentale pour assurer l'équité et l'impartialité dans la justice. Puis, nous verrons que malgré ces efforts, la justice reste souvent influencée par des facteurs subjectifs et la subjectivité des juges. Enfin, nous nous demanderons si une justice totalement neutre est vraiment souhaitable et réalisable dans la société contemporaine et quels pourraient être les avantages et les limites de cette neutralité.