Être, est-ce agir ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet posé est le suivant : "Être, est-ce agir ?" Si on suppose qu'effectivement être signifie agir, alors cela implique que toute personne qui n'agit pas n'est pas. Au contraire, si on nie qu'effectivement être signifie agir, alors cela a pour conséquence que toute personne qui n'agit pas est tout de même.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, être est agir, puisque l'être humain est en constante action, même s'il ne bouge pas physiquement. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui, être est agir", ce qui est la doxa commune. Cependant, à y regarder de plus près, on peut soutenir que l'être n'est pas nécessairement agir, car il y a des moments où l'on est sans agir, comme lorsque l'on médite ou que l'on réfléchit. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'être peut être sans agir.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'être est nécessairement agir ou bien peut-il être sans agir ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'être peut être sans agir, en prenant l'exemple de la méditation ou de la réflexion. Puis, nous verrons que l'être peut également être en action, en prenant l'exemple de l'activité physique ou de l'engagement social. Enfin, nous nous demanderons si l'être est toujours en action même lorsqu'il ne bouge pas physiquement, en prenant l'exemple de l'état de contemplation.