Y a-t-il un savoir du juste ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous préoccupe est le suivant : Y a-t-il un savoir du juste ? Si nous supposons qu'effectivement, il existe un savoir du juste, cela implique que nous disposons d'une connaissance précise et incontestable permettant de déterminer ce qui est juste dans toutes les situations. En revanche, si nous nions l'existence d'un tel savoir, cela a pour conséquence que la notion de justice devient relative et sujette à l'interprétation.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que oui, il existe un savoir du juste, car nous pouvons avancer l'idée que la justice repose sur des principes universels et immuables. Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente soit que oui, il existe un savoir du juste, et cela correspondrait à la doxa générale.
Cependant, si nous creusons plus profondément, il apparaît que l'expérience montre souvent que la notion de justice est sujette à des interprétations variées et changeantes. Par exemple, les lois et les normes évoluent dans le temps et diffèrent d'une culture à l'autre. Paradoxalement, il semble alors que la justice soit relative et dépende du contexte, remettant en question l'existence d'un savoir du juste incontestable.

III) Problématique :
Nous pouvons donc nous demander : est-ce qu'il existe réellement un savoir du juste, immuable et universel, ou bien la justice est-elle intrinsèquement sujette à l'interprétation et à la relativité ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'existence d'un savoir du juste, en mettant en lumière les principes universels qui sous-tendent cette idée. Ensuite, nous analyserons les raisons pour lesquelles la justice peut être perçue comme relative et changeante, en prenant en compte des exemples concrets. Enfin, nous nous poserons la question de savoir si une synthèse entre ces deux positions contradictoires est possible, ou si le paradoxe persiste.