Y a-t-il un temps pour philosopher ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est le suivant : "Y a-t-il un temps pour philosopher ?". Si on suppose qu'effectivement il y a un temps pour philosopher, alors cela implique que la philosophie ne peut être pratiquée que dans des moments précis et déterminés. Au contraire, si on nie qu'effectivement il y a un temps pour philosopher, alors cela signifie que la philosophie peut être pratiquée à tout moment, sans restriction.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il y a un temps pour philosopher, puisque la philosophie nécessite une certaine concentration et un certain recul par rapport aux préoccupations quotidiennes. Donc, par définition, il semblerait que la philosophie ne peut être pratiquée que dans des moments de calme et de réflexion. Si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la philosophie peut être pratiquée à tout moment, même dans des moments de stress ou de confusion. Paradoxalement, on a alors l'impression que la philosophie est d'autant plus nécessaire quand elle est pratiquée dans des moments difficiles.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce qu'il y a réellement un temps pour philosopher ou bien la philosophie peut-elle être pratiquée à tout moment, même dans des moments de stress ou de confusion ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la philosophie peut être pratiquée à tout moment, même dans des moments de stress ou de confusion. Puis, nous verrons que la philosophie nécessite tout de même un certain recul par rapport aux préoccupations quotidiennes pour être pratiquée dans les meilleures conditions. Enfin, nous nous demanderons si la philosophie peut être pratiquée de manière optimale dans des moments de calme et de réflexion ou bien si elle peut être pratiquée à tout moment, même dans des moments difficiles.