Y a-t-il une intelligence animale ?
Bien sûr, voici une version complète du plan de dissertation pour le sujet "Y a-t-il une intelligence animale ?" en suivant les étapes que vous avez fournies :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Y a-t-il une intelligence animale ? Si l'on suppose qu'effectivement, les animaux possèdent une certaine forme d'intelligence (Définition 1), alors cela implique que nous devrions reconnaître leurs capacités cognitives. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement les animaux possèdent une intelligence (Définition 2), alors cela a pour conséquences de sous-estimer leurs compétences mentales et émotionnelles.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, puisque de nombreuses observations suggèrent que les animaux sont capables d'apprendre, de résoudre des problèmes et d'interagir avec leur environnement (Thèse 1). Donc, par définition, il semblerait que nous devrions reconnaître une forme d'intelligence animale (Réponse évidente au sujet, Doxa). Cependant, à première vue, on peut soutenir que les capacités cognitives des animaux sont limitées et qu'elles ne sont pas comparables à l'intelligence humaine (Thèse 2). Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les animaux sont capables de comportements étonnamment complexes et adaptatifs (Contredire la réponse évidente, para-doxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que les frontières entre l'intelligence humaine et animale deviennent floues.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les animaux possèdent réellement une forme d'intelligence comparable à celle des humains (Thèse 1) ou bien leurs comportements sont-ils simplement le résultat d'instincts et d'apprentissage conditionné (Thèse 2) ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira d'examiner les preuves scientifiques et les observations qui suggèrent l'existence d'une intelligence animale (Thèse 1). Puis, nous verrons que les différences entre l'intelligence humaine et animale existent, mais que cela ne signifie pas nécessairement l'absence totale d'intelligence chez les animaux (Thèse 2). Enfin, nous nous demanderons si reconnaître une intelligence animale a des implications éthiques et pratiques pour notre relation avec le monde animal.