Y a-t-il une positivité de l'erreur ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Y a-t-il une positivité de l'erreur ? Si on suppose qu'effectivement, une erreur peut être considérée comme positive, alors cela implique que l'erreur peut être source d'apprentissage et de progrès. Au contraire, si on nie qu'effectivement une erreur puisse être positive, alors cela a pour conséquences que toute erreur est nécessairement négative et doit être évitée à tout prix.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, une erreur peut être positive, puisque lorsqu'on commet une erreur, cela nous permet de prendre conscience de nos lacunes et de corriger nos actions. Donc, par définition, il semblerait que l'erreur puisse être considérée comme une opportunité d'apprentissage, une expérience qui nous permet de grandir. C'est la réponse évidente à la question, la doxa.
Cependant, à y regarder de plus près, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les erreurs ont des conséquences négatives. En effet, de nombreuses erreurs peuvent entraîner des pertes financières, des blessures physiques ou morales, voire même des catastrophes. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'erreur peut avoir des répercussions très néfastes et qu'il serait préférable de les éviter à tout prix.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'erreur est réellement positive et source de progrès, ou bien est-ce qu'elle est intrinsèquement négative et doit être évitée à tout prix ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'erreur peut effectivement avoir une positivité en nous permettant de prendre conscience de nos lacunes et de corriger nos actions. Nous aborderons également des exemples concrets où l'erreur a conduit à des avancées scientifiques ou artistiques