Y a-t-il une science de l'être ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : Y a-t-il une science de l'être ? Si on suppose qu'effectivement une science de l'être existe, alors cela implique que l'être est quelque chose d'objectif, qui peut être étudié et compris de manière rationnelle. Au contraire, si on nie qu'effectivement une science de l'être existe, alors cela a pour conséquences que l'être est quelque chose de subjectif, qui ne peut être étudié que de manière intuitive et personnelle.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, une science de l'être existe, puisque l'être est un concept fondamental de la philosophie et de la métaphysique. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit oui, il y a une science de l'être.
Cependant, si à première vue on peut soutenir que l'être est un concept objectif et rationnel, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'être est quelque chose de subjectif et de difficilement définissable. Paradoxalement, on a alors l'impression que plus on cherche à comprendre l'être de manière rationnelle, plus il nous échappe.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'être est un concept objectif et rationnel, ou bien est-ce qu'il est quelque chose de subjectif et difficilement définissable ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'être est un concept complexe, qui a été étudié de manière approfondie par les philosophes et les métaphysiciens. Puis, nous verrons que malgré cette complexité, l'être peut être compris de manière rationnelle et objective. Enfin, nous nous demanderons si l'être peut être réduit à une simple définition ou s'il est quelque chose de plus profond et de plus mystérieux. Par exemple, nous pourrons citer les réflexions de Descartes sur l'être et le cogito, ou encore les théories de Heidegger sur l'être-au-monde.