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Est-ce un droit pour chacun de décider de son propre bonheur ?



I. Présentation du paradoxe et des définitions Sujet : Est-ce un droit pour chacun de décider de son propre bonheur ? Définitions :Bonheur : état de satisfaction et de plénitude, sentiment de bien-être et d'épanouissement. → Droit : faculté d'exercer une action, de disposer d'un bien ou d'une liberté. Si on suppose qu'effectivement chacun a le droit de décider de son propre bonheur, cela implique que chacun est libre de choisir ce qui lui procure du bonheur, sans être contraint par les autres ou par la société. Au contraire, si on nie qu'effectivement chacun a le droit de décider de son propre bonheur, cela signifie que le bonheur est une chose objective, qui peut être définie par la société ou par une autorité morale.



II. Enonciation des alternatives et problématisation

Il semble à première vue que oui, chacun a le droit de décider de son propre bonheur. En effet, le bonheur est un sentiment subjectif, qui ne peut être défini que par la personne qui le ressent. Par conséquent, chacun est en droit de choisir ce qui lui procure du bonheur, sans être contraint par les autres. Cependant, il semble également que non, chacun n'a pas le droit de décider de son propre bonheur. En effet, le bonheur peut avoir des conséquences négatives pour soi-même ou pour les autres. Par exemple, une personne peut décider de son propre bonheur en se droguant ou en commettant un crime. Dans ces cas, on peut considérer que la personne a enfreint le droit des autres ou sa propre dignité. Paradoxalement, on a alors l'impression que les deux thèses sont vraies. D'une part, chacun a le droit de choisir ce qui lui procure du bonheur. D'autre part, le bonheur peut avoir des conséquences négatives.





III. Problématiques On pourra alors se demander :Comment concilier ces deux thèses ?Est-il possible de définir le bonheur de manière objective ?Quel est le rôle de la société dans la définition du bonheur ?



IV. Annonce du plan Dans un premier moment, nous verrons que la thèse du droit au bonheur est défendue par de nombreux philosophes et penseurs. Puis, nous verrons que la thèse de la limitation du bonheur est également défendue, notamment pour des raisons morales et juridiques. Enfin, nous nous demanderons si une troisième voie est possible, qui concilierait les deux thèses. Exemples Pour illustrer la thèse du droit au bonheur, on peut citer le philosophe John Stuart Mill, qui affirmait que "le seul bien qui soit désirable pour lui-même, c'est le bonheur". Pour illustrer la thèse de la limitation du bonheur, on peut citer le philosophe Michel Foucault, qui affirmait que "le bonheur est une prison". On peut également citer l'exemple de la loi sur les stupéfiants, qui limite le droit des individus à se droguer, même si cela peut leur procurer du bonheur. Conclusion En conclusion, la question du droit au bonheur est une question complexe qui ne se laisse pas facilement résoudre. Les deux thèses défendues, celle du droit au bonheur et celle de la limitation du bonheur, ont chacune leurs arguments et leurs limites. Il est donc nécessaire de les examiner attentivement afin de trouver une solution qui concilie les deux approches. Ce plan est bien sûr susceptible d'être modifié en fonction des arguments que l'on souhaite développer.