Faut-il abolir le travail ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :

Le sujet de notre dissertation est : "Faut-il abolir le travail ?" Si on suppose qu'effectivement le travail est une contrainte imposée par la société pour subvenir à nos besoins, alors cela implique que nous sommes prisonniers d'un système où nous devons échanger notre temps et notre énergie contre de l'argent pour survivre. Au contraire, si on nie qu'effectivement le travail est une contrainte imposée, cela a pour conséquences que notre vie serait vide de sens sans cette activité qui nous permet de nous épanouir, de nous sentir utiles et de contribuer à la société.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que oui, le travail est nécessaire puisque sans cela, nous ne pourrions répondre à nos besoins les plus élémentaires. Donc, par définition, il semblerait que tout le monde doive travailler pour vivre. Si à première vue on peut soutenir que le travail est valorisant et nécessaire, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le travail peut devenir une source de stress, de burn-out, d'aliénation et de souffrance psychologique. Paradoxalement, on a alors l'impression que le travail est à la fois essentiel à notre survie et une source de mal-être.

III) Problématique :

On pourra alors se demander : Est-ce que le travail est un mal nécessaire ou bien est-ce qu'il est possible de trouver une alternative pour permettre à chacun de vivre librement sans travailler constamment pour répondre à ses besoins ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira de voir que le travail est nécessaire pour répondre à nos besoins élémentaires. Puis, nous verrons que le travail peut devenir source de mal-être lorsque les conditions de travail ne sont pas respectées. Enfin, nous nous demanderons s'il est possible de trouver des alternatives pour permettre à chacun de vivre librement sans être obligé de travailler pour répondre à ses besoins. Par exemple, nous pourrions évoquer l'instauration d'un revenu de base universel qui permettrait à chacun de subvenir à ses besoins sans avoir à travailler constamment, ou encore l'importance de valoriser d'autres formes d'activités comme le bénévolat ou l'art.