Faut-il condamner la fiction ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Faut-il condamner la fiction ? Si on suppose qu'effectivement la fiction est une source d'évasion et de divertissement, alors cela implique que la condamner serait priver les individus d'un moyen de s'échapper de la réalité et de se divertir. Au contraire, si on nie qu'effectivement la fiction est une source d'évasion et de divertissement, alors cela a pour conséquences que la condamner serait nécessaire pour éviter des dérives et des influences négatives sur les individus.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, il faut condamner la fiction, puisque celle-ci peut être considérée comme un moyen de s'échapper de la réalité et de se divertir. Donc, par définition, il semblerait que la fiction ne devrait pas être condamnée, car elle répond à un besoin humain fondamental. Si à première vue on peut soutenir que la fiction ne devrait pas être condamnée, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la fiction peut avoir des influences néfastes sur les individus. Paradoxalement, on a alors l'impression que condamner la fiction pourrait être nécessaire pour protéger les individus des effets négatifs qu'elle peut avoir.
III) Problématique On pourra alors se demander : Est-ce que la fiction devrait être condamnée ou bien devrait-elle être tolérée et considérée comme un moyen d'évasion et de divertissement ?
IV) Annonce du plan Dans un premier moment, il s'agira de voir les arguments en faveur de la