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Faut-il connaître scientifiquement les sociétés pour savoir les gouverner ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous est proposé est le suivant : "Faut-il connaître scientifiquement les sociétés pour savoir les gouverner ?" Si on suppose qu'effectivement la connaissance scientifique est nécessaire pour gouverner les sociétés, alors cela implique que seuls les experts en sociologie, en psychologie sociale, en économie, etc. seraient aptes à gouverner. Au contraire, si on nie qu'effectivement la connaissance scientifique est nécessaire, alors cela a pour conséquences que n'importe qui pourrait gouverner sans avoir de connaissances particulières.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il faut connaître scientifiquement les sociétés pour savoir les gouverner, puisque cela permettrait de prendre des décisions éclairées et de mettre en place des politiques efficaces. Donc, par définition, il semblerait que seuls les experts en sciences sociales seraient aptes à gouverner. Cependant, si l'on examine de plus près cette réponse évidente, on peut la contredire en soulignant que l'expérience montre bien souvent que des personnes sans connaissances scientifiques particulières ont réussi à gouverner efficacement. Paradoxalement, on a alors l'impression que la connaissance scientifique n'est pas nécessaire pour gouverner.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la connaissance scientifique est vraiment nécessaire pour gouverner les sociétés ? Ou bien est-ce que d'autres compétences, telles que l'expérience, le bon sens ou encore l'intuition, peuvent suffire ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la connaissance scientifique peut effectivement être utile pour gouverner les sociétés, en permettant de comprendre les mécanismes sociaux et économiques à l'oeuvre. Puis, nous verrons que d'autres compétences, telles que l'expérience ou le bon sens, peuvent également être importantes pour gouverner efficacement. Enfin, nous nous demanderons si la connaissance scientifique est réellement incompatible avec ces autres compétences, ou si elles peuvent au contraire se compléter pour permettre une gouvernance optimale. Par exemple, on pourra citer l'exemple de leaders politiques qui ont réussi à combiner des connaissances scientifiques avec une grande expérience et une intuition développée, comme Franklin D. Roosevelt ou encore Angela Merkel.