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Faut-il craindre les masses ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous est proposé est le suivant : Faut-il craindre les masses ? Si on suppose qu'effectivement les masses sont capables de penser et d'agir de manière autonome, alors cela implique que leur pouvoir est considérable et qu'il peut être utilisé pour des actions positives comme négatives. Au contraire, si on nie qu'effectivement les masses sont capables de penser et d'agir de manière autonome, alors cela a pour conséquences que leur pouvoir est limité et qu'ils sont soumis à la manipulation et à l'influence des élites.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la réponse évidente au sujet soit de craindre les masses, puisque leur pouvoir peut être utilisé pour des actions négatives qui peuvent causer du tort à la société. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente soit de faire confiance aux élites. Cependant, si l'on regarde de plus près, on peut soutenir que les masses sont capables de penser et d'agir de manière autonome, et qu'elles ont souvent été à l'origine de mouvements sociaux et politiques qui ont permis de faire avancer la société. Paradoxalement, on a alors l'impression que craindre les masses peut également signifier craindre le progrès.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la réponse évidente est de craindre les masses ou bien de leur faire confiance ? Comment peut-on concilier le pouvoir des masses avec la nécessité de préserver l'ordre et la stabilité de la société ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les masses ont effectivement le pouvoir de penser et d'agir de manière autonome, et que ce pouvoir peut être utilisé pour des actions positives comme négatives. Puis nous verrons que craindre les masses peut également signifier craindre le progrès, et que leur capacité à remettre en question l'ordre établi peut être bénéfique pour la société. Enfin, nous nous demanderons si le pouvoir des masses doit être limité pour préserver l'ordre et la stabilité de la société, ou s'il faut leur faire confiance pour permettre le progrès. Par exemple, on peut citer le mouvement des droits civiques aux États-Unis dans les années 60, qui a été porté par les masses et qui a permis de faire avancer la lutte contre la discrimination raciale, mais qui a également entraîné des émeutes et des violences.