Faut-il croire les historiens ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Faut-il croire les historiens ? Si on suppose qu'effectivement les historiens sont des experts dans leur domaine et qu'ils utilisent des méthodes rigoureuses pour étudier et interpréter les événements passés, alors cela implique que leurs conclusions et interprétations sont fiables et dignes de confiance. Au contraire, si on nie qu'effectivement les historiens sont infaillibles et qu'ils peuvent être influencés par des biais personnels, cela a pour conséquences que leurs récits peuvent être sujets à des erreurs, des omissions ou des interprétations partiales.
Exemple : Prenons l'exemple de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Si nous croyons aveuglément les historiens, nous acceptons leur récit selon lequel Adolf Hitler était le principal responsable du déclenchement de la guerre. Cependant, si nous remettons en question leur objectivité, nous pourrions considérer d'autres facteurs, tels que les tensions politiques et économiques de l'époque, qui ont également contribué à ce conflit.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que nous devrions croire les historiens, car leur expertise et leurs méthodes de recherche sont censées garantir la fiabilité de leurs conclusions. Donc, par définition, il semblerait que nous devrions accorder notre confiance à leurs travaux (réponse évidente au sujet, doxa).
Exemple : Les historiens ont passé des années à étudier les sources primaires, à analyser les documents historiques et à confronter différentes perspectives pour reconstituer les événements passés. Leurs recherches sont souvent soumises à un examen minutieux par leurs pairs et sont publiées dans des revues acad