Faut-il défendre le faible ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est le suivant : faut-il défendre le faible ? Si on suppose qu'effectivement, il est primordial de défendre le faible, cela implique que l'on doit lutter contre l'injustice et les inégalités, en protégeant les plus vulnérables de la société. Au contraire, si on nie qu'effectivement, il est important de défendre le faible, cela a pour conséquences de laisser les plus démunis livrés à eux-mêmes, sans protection ni soutien.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il faut défendre le faible, puisque cela correspond à une valeur universelle de l'humanité, et que pour garantir une société équitable, il est nécessaire de protéger les plus faibles et vulnérables d'entre nous. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui, il faut défendre le faible" - c'est la doxa. Cependant, si à première vue, on peut soutenir que tous les individus ont un droit inaliénable à l'égalité, il semble pourtant que l'expérience montre souvent que les plus faibles ne peuvent pas toujours être défendus, et que l'aide qui leur est offerte est souvent insuffisante pour améliorer durablement leur situation - c'est le paradoxe. Paradoxalement, on a alors l'impression que la défense du faible est une bataille perdue d'avance ou une illusion.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que défendre le faible est une obligation morale, ou bien est-ce que cela relève d'une utopie irréalisable et d'une perte de temps et d'énergie ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que défendre le faible est une valeur universelle ancrée dans l'histoire de l'humanité, à travers différentes traditions et philosophies. Puis, nous verrons que la mise en pratique de cette défense est complexe et doit être étudiée au cas par cas, en fonction des contextes socio-économiques et culturels. Enfin, nous nous demanderons si la défense du faible peut trouver une issue positive à travers des pratiques innovantes et une mobilisation collective pour garantir l'égalité des chances. Par exemple, on peut évoquer le cas de différentes associations caritatives qui oeuvrent en faveur des personnes vulnérables.