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Faut-il diriger l'économie ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous est proposé est le suivant : Faut-il diriger l'économie ? Si on suppose qu'effectivement l'économie doit être dirigée par l'État, alors cela implique que l'État doit intervenir dans tous les secteurs de l'économie, fixer les prix, les salaires, les investissements, etc. Au contraire, si on nie que l'État doit diriger l'économie, cela a pour conséquences que le marché doit réguler lui-même les différents secteurs de l'économie.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, l'État doit diriger l'économie, puisque cela permettrait de garantir une meilleure répartition des richesses et une plus grande justice sociale. Donc, par définition, il semblerait que l'intervention de l'État dans l'économie soit nécessaire et bénéfique pour tous.
Cependant, si l'on examine de plus près cette affirmation, on peut soutenir que le marché doit être libre et réguler lui-même les différents secteurs de l'économie. En effet, l'expérience montre bien souvent que l'intervention de l'État dans l'économie peut avoir des effets pervers, tels que la bureaucratie, la corruption, la lourdeur administrative, etc. Paradoxalement, on a alors l'impression que la liberté économique est plus favorable à la croissance et à l'innovation.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'État doit diriger l'économie pour garantir la justice sociale, ou bien est-ce que le marché doit être libre pour favoriser la croissance et l'innovation ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'intervention de l'État dans l'économie peut être bénéfique pour garantir la justice sociale et la redistribution des richesses. Puis, nous verrons que la liberté économique peut être plus favorable à la croissance et à l'innovation. Enfin, nous nous demanderons si une conciliation entre ces deux approches est possible et souhaitable.
Par exemple, pour illustrer le premier point, on pourrait prendre l'exemple de l'assurance maladie ou de l'éducation, qui sont des secteurs où l'intervention de l'État est nécessaire pour garantir l'accès à tous les citoyens, indépendamment de leur revenu. Pour le deuxième point, on pourrait citer l'exemple de l'industrie automobile, où la concurrence entre les constructeurs a favorisé l'innovation et la baisse des prix. Enfin, pour le troisième point, on pourrait proposer des pistes de réflexion sur la manière dont l'État pourrait intervenir de manière régulée et ciblée pour favoriser la croissance et l'innovation, sans pour autant entraver la liberté économique.