Faut-il être cosmopolite ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :

Le sujet "Faut-il être cosmopolite ?", pose la question suivante : si on suppose qu'être cosmopolite [Définition 1], alors cela implique/veut dire que... D'un autre côté, si on nie qu'être cosmopolite [Définition 2], cela a pour conséquences/signifie que...
Être cosmopolite [Définition 1] consiste à être ouvert et curieux des cultures et des traditions de diverses parties du monde. Le cosmopolite valorise les différences culturelles et estime que la diversité est une force pour l'enrichissement de la société. Au contraire, ne pas être cosmopolite [Définition 2] signifie être attaché à sa propre culture et être peu curieux de découvrir celles des autres. Cela peut impliquer une certaine fermeture d'esprit.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble, à première vue, que oui, il faut être cosmopolite [Thèse 1]. Donc, par définition, il semblerait que les personnes ouvertes à d'autres cultures contribuent à une société plus tolérante et inclusive [Réponse évidente au sujet, Doxa]. Cependant, paradoxalement, l'expérience montre que certaines personnes peu cosmopolites peuvent être très tolérantes et acceptantes de la différence [Para-doxa].

III) Problématique :

On peut alors se demander : est-ce que pour être tolérant et ouvert à la différence, il faut nécessairement être cosmopolite, ou est-ce qu'être cosmopolite n'est qu'un moyen parmi d'autres d'atteindre cet objectif ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira de voir en quoi être cosmopolite peut favoriser l'ouverture d'esprit et la tolérance. Puis, nous examinerons les limites de cette thèse et la façon dont certaines personnes peu cosmopolites peuvent tout de même être tolérantes. Enfin, nous nous demanderons si être cosmopolite est le seul moyen de favoriser la tolérance envers la différence. Pour cela, nous aborderons des exemples d'individus et de groupes qui, bien qu'ils ne soient pas cosmopolites, favorisent néanmoins la tolérance et l'acceptation de l'autre.