Faut-il être idéaliste ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous est proposé est le suivant : Faut-il être idéaliste ? Si on suppose qu'effectivement l'idéalisme est une vision du monde qui considère que la réalité est créée par l'esprit humain, alors cela implique que la réalité objective n'existe pas en soi et que tout dépend de notre perception de cette réalité. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'idéalisme est une vision du monde valide, alors cela a pour conséquences que la réalité objective existe en dehors de notre perception et de notre esprit.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il faut être idéaliste, puisque cela permet de donner un sens à la réalité en la reliant à notre propre perception. Donc, par définition, il semblerait que l'idéalisme soit une réponse évidente au sujet, une Doxa. Cependant, si à première vue on peut soutenir que l'idéalisme est la meilleure réponse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la réalité objective existe bel et bien en dehors de notre perception et de notre esprit, contredisant ainsi la réponse évidente, créant une para-doxa. Paradoxalement, on a alors l'impression que la réalité objective est à la fois présente et absente, ce qui peut sembler contradictoire.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'idéalisme est une vision du monde valide ou bien est-ce que la réalité objective existe en dehors de notre perception et de notre esprit ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'idéalisme peut être une réponse pertinente en donnant un sens à notre perception de la réalité. Puis, nous verrons que la réalité objective existe bel et bien en dehors de notre perception et de notre esprit, ce qui peut remettre en question l'idéalisme. Enfin, nous nous demanderons si une synthèse entre ces deux visions du monde est possible, en prenant en compte les limites et les avantages de chacune. Par exemple, nous pourrons citer l'exemple de la physique quantique qui montre que la réalité est à la fois objective et dépendante de notre perception.