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Faut-il être réaliste ?

i) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : Faut-il être réaliste ? Si l'on suppose qu'effectivement être réaliste ([définition 1] : considérer les choses telles qu'elles sont dans le monde réel) alors cela implique que l'on voit les choses avec objectivité et que l'on se base sur des faits tangibles. Au contraire, si on nie qu'effectivement être réaliste ([définition 2] : être attaché à une vision idéalisée ou subjective) alors cela a pour conséquences que l'on peut se fier à des illusions ou des fantasmes.
Exemple : Supposons que nous nous demandions si un artiste doit être réaliste dans sa représentation de la nature. Si on considère la première définition, cela signifie que l'artiste doit représenter fidèlement la nature telle qu'elle est. En revanche, si on adopte la deuxième définition, l'artiste peut représenter la nature de manière subjective, en mettant en avant son interprétation personnelle.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il faut être réaliste ([thèse 1]) car cela permet de s'appuyer sur des faits et de prendre des décisions basées sur la réalité objective. Ainsi, la doxa nous affirme que prendre en compte les faits est essentiel pour réfléchir et agir de manière rationnelle.
Cependant, à y regarder de plus près, il semble que l'expérience montre souvent le contraire ([contre-argument]). Paradoxalement, il arrive que regarder les choses de manière trop réaliste nous empêche d'imaginer d'autres possibilités ou de remettre en question certaines normes établies.
Exemple : Prenons l'exemple de la prise en compte du changement climatique. Si l'on adopte une perspective réaliste, on constate les faits et les conséquences du réchauffement climatique. Cependant, une vision trop réaliste pourrait nous empêcher de considérer des solutions alternatives qui pourraient limiter les effets du changement climatique.
iii) Problématique :
On pourra alors se demander : Est-ce qu'il faut être réaliste ([thèse 1]) ou bien est-ce qu'il vaut mieux privilégier d'autres approches plus subjectives ou imaginatives ([thèse 2]) ?
Exemple : Est-ce que dans la recherche scientifique, il est préférable d'être réaliste et d'adopter une méthode basée sur les faits et les preuves tangibles, ou bien est-ce que l'innovation et la découverte nécessitent une dose d'imagination et de créativité, allant parfois à l'encontre des modèles existants ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir les arguments en faveur de la nécessité d'être réaliste pour prendre des décisions éclairées. Puis, nous aborderons les limites de cette approche réaliste et l'importance d'intégrer d'autres perspectives. Enfin, nous nous demanderons si les deux positions (réaliste et non réaliste) peuvent se compléter pour une vision plus globale et équilibrée.
Exemple : Dans un premier moment, nous analyserons l'importance de la réalité dans la prise de décision politique. Puis, nous étudierons les aspects de la réalité qui peuvent être négligés par une approche purement réaliste. Enfin, nous évaluerons comment une approche combinée entre réalisme et imaginative peut conduire à une vision plus holistique des problèmes sociaux.