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Faut-il être un acteur de l'histoire pour la comprendre ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Faut-il être un acteur de l'histoire pour la comprendre ?" Si on suppose qu'effectivement, pour comprendre l'histoire, il faut y avoir participé activement, alors cela implique que seuls les acteurs de l'histoire peuvent réellement comprendre les enjeux, les motivations et les conséquences de leurs actions. Au contraire, si on nie qu'effectivement, pour comprendre l'histoire, il faut y avoir participé activement, alors cela a pour conséquences que même les observateurs extérieurs peuvent comprendre l'histoire en se basant sur des témoignages, des documents et des analyses.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que pour comprendre l'histoire, il faut y avoir participé activement, puisque cela permet de vivre les événements de l'intérieur et de ressentir les émotions et les enjeux du moment. Donc, par définition, il semblerait que seuls les acteurs de l'histoire peuvent réellement comprendre ce qu'il s'est passé. C'est la réponse évidente au sujet, la doxa.
Cependant, si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que même les observateurs extérieurs peuvent comprendre l'histoire en se basant sur des témoignages, des documents et des analyses. Paradoxalement, on a alors l'impression que les acteurs de l'histoire peuvent être aveuglés par leurs émotions, leurs intérêts et leur subjectivité, ce qui les empêche de prendre du recul et d'avoir une vision globale et objective des événements.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que pour comprendre l'histoire, il faut y avoir participé activement ou bien est-ce que les observateurs extérieurs peuvent également la comprendre à travers des témoignages, des documents et des analyses ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les acteurs de l'histoire ont une vision subjective et partielle des événements, qui peut les empêcher de comprendre l'ensemble des enjeux. Puis, nous verrons que les observateurs extérieurs peuvent avoir une vision globale et objective des événements, grâce à leur recul et à leur analyse. Enfin, nous nous demanderons si la compréhension de l'histoire nécessite une combinaison des deux points de vue, celui des acteurs et celui des observateurs extérieurs.
Par exemple, pour illustrer le premier point, on peut citer l'exemple de la Révolution française, où les acteurs de l'époque étaient souvent obsédés par leurs propres intérêts et ne pouvaient pas voir l'ensemble des conséquences de leurs actions. Pour illustrer le deuxième point, on peut citer l'exemple de l'analyse des archives et des témoignages pour comprendre les causes et les conséquences de la Seconde Guerre mondiale. Enfin, pour illustrer le troisième point, on peut citer l'exemple de la combinaison des témoignages de survivants et des analyses historiques pour comprendre l'Holocauste.