Faut-il limiter l'exercice de la puissance publique ?
i) présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "faut-il limiter l'exercice de la puissance publique ?" soulève une contradiction apparente. Si l'on suppose qu'effectivement l'exercice de la puissance publique est limité, cela implique que certaines actions et décisions du gouvernement seraient restreintes. Au contraire, si on nie que l'exercice de la puissance publique soit limité, cela signifie que le gouvernement aurait une totale liberté d'action sans aucune contrainte.
ii) énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il faut limiter l'exercice de la puissance publique, puisque cela permettrait de protéger les droits et libertés des citoyens ainsi que de prévenir les abus de pouvoir. Donc, par définition, il semblerait que la limitation de l'exercice de la puissance publique soit une réponse évidente. Cependant, à première vue, on peut soutenir que la puissance publique ne doit pas être limitée, car cela pourrait entraver l'efficacité de l'action gouvernementale. Il semblerait donc que l'expérience montre souvent que la limitation de la puissance publique crée paradoxalement des difficultés et compromet la capacité du gouvernement à prendre des mesures nécessaires.
iii) problématique :
On pourra alors se demander : est-ce qu'il est préférable de limiter l'exercice de la puissance publique pour protéger les droits et éviter les abus, ou bien est-ce qu'il est préférable de laisser la puissance publique sans restriction afin de garantir une action gouvernementale efficace ?
iv) annonce du plan :
Dans un premier temps, nous verrons les arguments en faveur de la limitation de l'exercice de la puissance publique pour protéger les droits et prévenir les abus. Puis, nous examinerons les raisons qui militent en faveur d'une puissance publique non limitée pour assurer une action gouvernementale efficace. Enfin, nous nous interrogerons sur les mesures possibles pour concilier les deux aspects.