Faut-il montrer la violence de l'histoire pour la combattre ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet proposé est le suivant : "Faut-il montrer la violence de l'histoire pour la combattre ?". Si on suppose qu'effectivement, la violence de l'histoire doit être montrée pour être combattue, alors cela implique que la connaissance et la prise de conscience des actes violents commis par le passé permettent de les éviter à l'avenir. Au contraire, si on nie cette affirmation et qu'on considère que la violence de l'histoire ne doit pas être montrée, cela a pour conséquence de risquer de répéter les mêmes erreurs.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la réponse soit évidente, que oui, il faut montrer la violence de l'histoire pour la combattre. En effet, la connaissance des événements violents passés permet de sensibiliser les générations futures à la nécessité de préserver la paix et de lutter contre les violences. C'est la réponse communément admise. Cependant, si on se penche sur cette question de manière plus approfondie, on peut soutenir que la violence de l'histoire ne doit pas être montrée. En effet, l'expérience montre bien souvent que la surmédiatisation de la violence ne fait qu'attiser la haine et la violence. Paradoxalement, on a alors l'impression que la monstration de la violence ne fait qu'engendrer davantage de violence.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la monstration de la violence de l'histoire est réellement efficace pour la combattre ? Ou bien doit-on envisager d'autres solutions pour lutter contre la violence ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la monstration de la violence de l'histoire peut effectivement permettre de sensibiliser les générations futures à la nécessité de préserver la paix et de lutter contre les violences. Puis, nous verrons que la surmédiatisation de la violence peut également avoir des effets néfastes sur la société, en attisant la haine et la violence. Enfin, nous nous demanderons si d'autres solutions peuvent être envisagées pour lutter contre la violence, en dehors de la monstration de la violence de l'histoire, et si ces solutions peuvent être plus efficaces. Par exemple, il est possible de mettre en place des programmes de sensibilisation à la non-violence, d'encourager le dialogue et la tolérance, ou encore de promouvoir des actions pacifistes pour résoudre les conflits.