Faut-il opposer savoir et croire ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de dissertation est : "Faut-il opposer savoir et croire ?" Si on suppose qu'effectivement, le savoir et la croyance sont deux concepts distincts, cela implique que leur relation est basée sur l'opposition et que les deux sont incompatibles. Au contraire, si on nie qu'effectivement le savoir et la croyance sont opposés, alors cela signifie que les deux concepts sont compatibles et peuvent même être complémentaires.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il faut opposer savoir et croire, puisque le savoir implique une connaissance objective et vérifiable alors que la croyance repose sur des convictions subjectives et non démontrées. Donc, par définition, il semblerait que le savoir est préférable à la croyance, laquelle serait considérée comme moins fiable et moins solide.
Cependant, à y regarder de plus près, on peut soutenir que la croyance peut aussi avoir une valeur et une utilité, notamment dans des domaines où le savoir ne peut pas tout expliquer, comme dans la religion ou la spiritualité. De plus, l'expérience montre souvent que la croyance peut être utile pour faire face à des situations de crise ou d'incertitude, en fournissant un soutien moral ou une direction à suivre. Paradoxalement, on a alors l'impression que la croyance peut parfois être plus bénéfique que le savoir.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : faut-il vraiment opposer savoir et croire ? Ou bien est-ce que les deux concepts peuvent coexister et se compléter ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que le savoir et la croyance sont effectivement deux concepts distincts qui peuvent être en opposition. Puis, nous verrons que la croyance peut parfois être utile et bénéfique pour les individus, malgré son caractère subjectif. Enfin, nous nous demanderons si le savoir peut vraiment tout expliquer et si la croyance ne peut pas avoir une valeur spécifique dans certains domaines. Par exemple, nous pourrions prendre l'exemple de la médecine alternative, où la croyance en des méthodes traditionnelles peut compléter le savoir scientifique pour améliorer la santé des personnes.