À quelles conditions un sujet est-il pleinement responsable ?
Bien sûr, je vais suivre votre méthode pour élaborer une dissertation sur le sujet : "A quelles conditions un sujet est-il pleinement responsable ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de la responsabilité soulève une question fondamentale : Si on suppose qu'effectivement, la pleine responsabilité signifie que l'individu est entièrement maître de ses actions et de leurs conséquences, alors cela implique que toute influence extérieure devrait être exclue de son comportement. En revanche, si l'on nie qu'effectivement, la pleine responsabilité puisse être atteinte en raison des innombrables facteurs qui influencent nos décisions, cela a pour conséquence que la responsabilité totale est un idéal inatteignable.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que la pleine responsabilité soit possible, car si un individu prend une décision de manière autonome, il est responsable de ses actions. Donc, par définition, il semblerait que la responsabilité totale soit une réalité (doxa). Cependant, à y regarder de plus près, l'expérience montre que nos choix sont souvent influencés par notre environnement, nos émotions, et notre éducation, remettant ainsi en question cette idée. Par exemple, dans des situations de contrainte psychologique ou sociale, la liberté de choix semble limitée, ce qui contredit l'idée de pleine responsabilité. Cette tension nous amène à la question suivante.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'individu peut réellement être pleinement responsable de ses actions, ou bien sommes-nous inévitablement soumis à des influences extérieures qui restreignent notre responsabilité ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les conditions qui permettraient à un individu d'être pleinement responsable de ses actes, en analysant les notions de libre arbitre et d'autonomie décisionnelle. Puis, nous étudierons les facteurs qui limitent cette responsabilité, notamment les influences sociales et psychologiques. Enfin, nous nous demanderons si une forme de responsabilité partielle, prenant en compte ces influences, est plus réaliste et éthique.