Faut-il partager la souveraineté ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Faut-il partager la souveraineté ?" Si on suppose qu'effectivement la souveraineté doit être partagée entre plusieurs entités, cela implique que chaque entité aura une part de pouvoir dans la prise de décision. Au contraire, si on nie qu'effectivement la souveraineté doit être partagée, cela a pour conséquences que la décision finale sera prise par une seule entité, sans prendre en compte les avis et les intérêts des autres parties prenantes.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, il faut partager la souveraineté, puisque cela permettrait une prise de décision plus démocratique et équitable. Donc, par définition, il semblerait que la souveraineté partagée soit la réponse évidente au sujet, conformément à la doxa.
Cependant, si à première vue on peut soutenir que la souveraineté ne doit pas être partagée, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la prise de décision unilatérale peut avoir des conséquences néfastes pour les parties prenantes. Paradoxalement, on a alors l'impression que la souveraineté partagée peut être plus efficace et plus juste.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la souveraineté doit être partagée pour une prise de décision équitable, ou bien est-ce que la prise de décision unilatérale peut être plus efficace malgré les risques de conséquences néfastes ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la souveraineté partagée permet une prise de décision plus démocratique et équitable, en prenant en compte les avis et les intérêts de toutes les parties prenantes. Puis, nous verrons que la prise de décision unilatérale peut être plus efficace dans certaines situations, mais qu'elle comporte des risques de conséquences néfastes pour les parties prenantes. Enfin, nous nous demanderons si la souveraineté partagée peut être mise en place de manière efficace pour éviter les risques de conséquences néfastes. Par exemple, nous pourrions parler de la souveraineté partagée dans l'Union Européenne, en prenant en compte les différents niveaux de décision et les intérêts des différents États membres.