Faut-il préférer la révolte à la résignation ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est de savoir s'il est préférable de se révolter ou de se résigner face à une situation difficile. Si on suppose qu'effectivement être résigné signifie accepter passivement une situation sans chercher à la changer, alors cela implique que l'on doit se révolter pour changer cette situation. Au contraire, si on nie qu'être résigné signifie accepter passivement une situation, cela peut avoir pour conséquences d'encourager la persévérance, de développer de la patience et de la sagesse.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble, à première vue, que la révolte est la meilleure solution car elle permet de prendre en main son destin et de refuser une situation qui ne convient pas (these 1). Cependant, la résignation peut également être efficace dans la mesure où elle permet de rester calme et de prendre du recul pour mieux réfléchir à une solution. Dans de nombreux cas, la révolte peut même avoir des conséquences négatives, voire dangereuses, si elle est mal menée (para-doxa). Paradoxalement, on peut alors avoir l'impression que se résigner est plus courageux que de révolutionner.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : doit-on donner priorité à la révolte, ou bien la résignation est-elle parfois préférable pour surmonter une situation difficile ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir les avantages et les inconvénients de la révolte face à la résignation. Puis, nous examinerons comment la résignation peut être une manière d'accepter des situations difficiles et même de les surmonter. Enfin, nous nous demanderons si la révolte ou la résignation doivent être privilégiées selon les cas. Par exemple, nous pourrons prendre comme exemples la révolte pour lutter contre une dictature ou la résignation face à une maladie incurable.