Faut-il reconnaître à l'être humain une place particulière dans le monde ?

I. Présentation du paradoxe et définitions
Sujet : Faut-il reconnaître à l'être humain une place particulière dans le monde ?
Définition 1 : L'être humain est un animal intelligent, capable de raisonner, de créer et de s'adapter à son environnement.
Définition 2 : Le monde est un ensemble complexe d'êtres vivants et non-vivants, régi par des lois naturelles.
Si on suppose qu'effectivement l'être humain est un animal intelligent, capable de raisonner, de créer et de s'adapter à son environnement, alors cela implique qu'il occupe une place particulière dans le monde. En effet, l'être humain est le seul être sur Terre capable de comprendre le monde qui l'entoure et d'y agir de manière intentionnelle. Il est également le seul être capable de créer des objets et des œuvres qui transcendent la nature.
Au contraire, si on nie qu'effectivement l'être humain est un animal intelligent, capable de raisonner, de créer et de s'adapter à son environnement, alors cela a pour conséquence que l'être humain n'occupe pas de place particulière dans le monde. En effet, si l'être humain n'est qu'un animal comme les autres, alors il est soumis aux mêmes lois naturelles que tous les autres êtres vivants. Il n'a donc pas de statut particulier dans le monde.




II. Enonciation des alternatives et problématisation


Il semble à première vue que l'être humain occupe une place particulière dans le monde, puisque l'être humain est un animal intelligent, capable de raisonner, de créer et de s'adapter à son environnement. Par définition, il semblerait donc que l'être humain soit le seul être sur Terre capable de comprendre et de maîtriser le monde qui l'entoure.
Cependant, l'expérience montre bien souvent que l'être humain n'est pas toujours capable de comprendre et de maîtriser le monde qui l'entoure. En effet, l'être humain est souvent victime de ses propres passions, de ses préjugés et de ses erreurs. Il est également soumis aux lois naturelles, qui peuvent parfois le dépasser.
Paradoxalement, on a alors l'impression que l'être humain n'occupe pas de place particulière dans le monde. En effet, si l'être humain est souvent incapable de comprendre et de maîtriser le monde qui l'entoure, alors il n'a pas de statut particulier dans ce monde.






III. Problematique
On pourra alors se demander :
→ Est-ce que l'être humain occupe effectivement une place particulière dans le monde, en raison de son intelligence et de sa capacité de création ? → Ou bien l'être humain n'occupe pas de place particulière dans le monde, en raison de sa fragilité et de sa dépendance aux lois naturelles ?




IV. Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que l'être humain occupe effectivement une place particulière dans le monde, en raison de son intelligence et de sa capacité de création.
Dans un second moment, nous verrons que l'être humain n'occupe pas de place particulière dans le monde, en raison de sa fragilité et de sa dépendance aux lois naturelles.
Enfin, nous nous demanderons si l'être humain peut être considéré comme un être supérieur, en raison de sa capacité de transcender la nature.
Exemples
→ Pour illustrer l'intelligence et la capacité de création de l'être humain, on peut citer les grandes avancées scientifiques et technologiques, les œuvres d'art et de littérature, les systèmes sociaux et politiques. → Pour illustrer la fragilité et la dépendance de l'être humain aux lois naturelles, on peut citer les catastrophes naturelles, les maladies, la mort.
Commentaire
Cette méthode permet de structurer la dissertation de manière claire et efficace. Elle permet également de mettre en évidence le paradoxe du sujet, qui est au cœur de la problématique.
Le plan proposé est un plan dialectique, qui permet d'examiner les deux aspects du sujet de manière équilibrée. Dans le premier moment, on défendra la thèse selon laquelle l'être humain occupe une place particulière dans le monde. Dans le second moment, on défendra la thèse selon laquelle l'être humain n'occupe pas de place particulière dans le monde. Enfin, dans le troisième moment, on s'interrogera sur la possibilité de concilier ces deux thèses.
Bien entendu, ce plan peut être adapté en fonction des idées et des exemples que l'on souhaite développer.