I. Présentation du paradoxe et définitions
Sujet : Faut-il reconnaître pour connaître ?
Définitions :
→ Connaître : avoir une connaissance approfondie de quelque chose, être capable de le comprendre.
→ Reconnaitre : identifier quelque chose ou quelqu'un comme étant déjà vu ou entendu.
Si on suppose qu'effectivement connaître implique reconnaître, alors cela implique que pour connaître quelque chose, il faut d'abord l'avoir vu ou entendu. Au contraire, si on nie qu'effectivement connaître implique reconnaître, alors cela signifie que pour connaître quelque chose, il n'est pas nécessaire de l'avoir vu ou entendu.
II. Enonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que non, puisque la connaissance peut s'acquérir par l'étude, la réflexion ou l'expérience. Par définition, il semblerait que connaître quelque chose, c'est en avoir une compréhension abstraite, même si on ne l'a jamais vu ou entendu.
Si à première vue on peut soutenir que oui, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la reconnaissance est un préalable à la connaissance. Paradoxalement, on a alors l'impression que, pour connaître quelque chose, il faut d'abord le reconnaître.
III. Problématiques
On pourra alors se demander : la reconnaissance est-elle une condition nécessaire à la connaissance ? Ou bien peut-on connaître quelque chose sans l'avoir jamais vu ou entendu ?
IV. Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que la reconnaissance est une condition nécessaire à la connaissance dans certains cas. Puis nous verrons que la connaissance peut s'acquérir sans reconnaissance dans d'autres cas. Enfin, nous nous demanderons si la reconnaissance est une condition suffisante à la connaissance.
Explications et exemples
I. Présentation du paradoxe et définitions
→ Définitions :
→ Connaître : avoir une connaissance approfondie de quelque chose, être capable de le comprendre. Exemple : connaître la théorie de la relativité.
→ Reconnaitre : identifier quelque chose ou quelqu'un comme étant déjà vu ou entendu. Exemple : reconnaître un visage familier.
II. Enonciation des alternatives et problématisation
→
Il semble à première vue que non, puisque la connaissance peut s'acquérir par l'étude, la réflexion ou l'expérience. Exemple : un étudiant peut apprendre la théorie de la relativité sans avoir jamais rencontré Einstein.
→ Paradoxalement, on a alors l'impression que, pour connaître quelque chose, il faut d'abord le reconnaître. Exemple : il est difficile de comprendre un concept abstrait si on ne peut pas le relier à quelque chose de concret que l'on a déjà vu ou entendu.
III. Problématiques
→ La reconnaissance est-elle une condition nécessaire à la connaissance ?
→ Peut-on connaître quelque chose sans l'avoir jamais vu ou entendu ?
IV. Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que la reconnaissance est une condition nécessaire à la connaissance dans certains cas. Exemple : pour connaître un visage familier, il faut d'abord le reconnaître.
Puis nous verrons que la connaissance peut s'acquérir sans reconnaissance dans d'autres cas. Exemple : pour connaître la théorie de la relativité, il n'est pas nécessaire de reconnaître Einstein.
Enfin, nous nous demanderons si la reconnaissance est une condition suffisante à la connaissance. Exemple : reconnaître un visage familier ne signifie pas nécessairement le connaître.
Conclusion
La réponse à la question de savoir si la reconnaissance est une condition nécessaire à la connaissance dépend du sens que l'on donne au mot "connaître". Si l'on considère que connaître quelque chose, c'est en avoir une compréhension complète, alors la reconnaissance est une condition nécessaire. En effet, pour comprendre quelque chose, il faut d'abord pouvoir l'identifier.
Cependant, si l'on considère que connaître quelque chose, c'est en avoir une connaissance partielle, alors la reconnaissance n'est pas une condition nécessaire. En effet, on peut avoir une connaissance partielle de quelque chose sans l'avoir jamais vu ou entendu.
En conclusion, la question de savoir si la reconnaissance est une condition nécessaire à la connaissance est une question complexe qui ne peut pas être tranchée de manière univoque.