I) Présentation du paradoxe et définitions
Sujet : Faut-il refuser toute liberté aux ennemis de la liberté ?
Définitions :
→ Ennemi de la liberté : toute personne ou groupe qui s'oppose à la liberté individuelle ou collective, notamment en prônant la violence, la discrimination ou la domination.
→ Liberté : droit de chacun de disposer de lui-même et de ses actes, sans entrave.
Réécriture
Sujet : Faut-il refuser toute liberté aux personnes ou groupes qui s'opposent à la liberté individuelle ou collective ?
Définitions :
→ Ennemi de la liberté : personne ou groupe qui prône la violence, la discrimination ou la domination.
→ Liberté : droit de chacun de disposer de lui-même et de ses actes, sans entrave, notamment dans l'expression de ses opinions, la pratique de sa religion ou la participation à la vie politique.
Explication
La question posée est un paradoxe, car elle met en opposition deux notions fondamentales : la liberté et la sécurité. La liberté est un droit fondamental de l'être humain, mais elle peut être menacée par des personnes ou des groupes qui prônent la violence, la discrimination ou la domination.
II) Enonciation des alternatives et problématisation
These 1 : Oui, il faut refuser toute liberté aux ennemis de la liberté.
These 2 : Non, il ne faut pas refuser toute liberté aux ennemis de la liberté.
Reponse évidente au sujet, Doxa : Il semblerait que oui, puisqu'il est nécessaire de protéger la liberté des autres contre les attaques de ceux qui la menacent.
Contredire la réponse évidente, para-doxa : Cependant, l'expérience montre bien souvent que la répression des ennemis de la liberté peut conduire à des dérives totalitaires.
Paradoxe : On a alors l'impression que la liberté est menacée par les deux côtés : d'un côté par les ennemis de la liberté, de l'autre par la répression de ces ennemis.
Problématiques
→ Comment concilier la liberté et la sécurité ?
→ Comment protéger la liberté des autres sans pour autant la sacrifier ?
III) Annonce du plan
Dans un premier moment il s'agira de voir que la liberté est un droit fondamental qui ne peut être sacrifié.
Puis nous verrons que la répression des ennemis de la liberté peut conduire à des dérives totalitaires.
Enfin, nous nous demanderons comment concilier ces deux exigences contradictoires.
IV) Développement
I. La liberté est un droit fondamental
La liberté est un droit fondamental de l'être humain, reconnu par la Déclaration universelle des droits de l'homme. Elle est indispensable au développement de la personnalité et à la participation à la vie sociale.
II. La répression des ennemis de la liberté peut conduire à des dérives totalitaires
La répression des ennemis de la liberté peut conduire à des dérives totalitaires, lorsque les pouvoirs publics abusent de leur autorité pour limiter les libertés individuelles.
III. Concilier liberté et sécurité
Il est nécessaire de trouver un équilibre entre la liberté et la sécurité. Il ne s'agit pas de sacrifier l'une pour l'autre, mais de trouver des solutions qui permettent de protéger les deux.
Conclusion
La question de savoir s'il faut refuser toute liberté aux ennemis de la liberté est une question complexe qui ne peut pas être tranchée de manière unilatérale. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre la liberté et la sécurité, en respectant les droits fondamentaux de chacun.
Ajouts d'informations et d'exemples
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Informations
→ La liberté est un droit fondamental qui est reconnu par la Déclaration universelle des droits de l'homme, mais qui est également garanti par les constitutions des États démocratiques.
→ La répression des ennemis de la liberté peut prendre différentes formes, telles que la censure, la surveillance, la détention ou la torture.
→ Les dérives totalitaires sont caractérisées par la limitation des libertés individuelles