Faut-il renoncer à l'idée d'âme ?
i) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation concerne la question de savoir s'il faut renoncer à l'idée d'âme. Si on suppose qu'effectivement l'âme existe comme entité distincte du corps, cela implique que nous avons une existence spirituelle qui survit à la mort du corps. Au contraire, si on nie l'existence de l'âme, cela a pour conséquence que notre conscience et notre identité sont purement le résultat de processus matériels dans le cerveau.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que l'existence de l'âme est plausible, car cela répond à notre croyance commune en une existence spirituelle et à la possibilité de la survie après la mort. Donc, par définition, il semblerait que renoncer à l'idée d'âme soit contradictoire et inacceptable pour la plupart des personnes. Cependant, si l'on examine de plus près les expériences et les observations scientifiques, il apparaît souvent que les explications matérialistes sont suffisantes pour comprendre les phénomènes de conscience et d'identité. Paradoxalement, cela nous amène à remettre en question la croyance en l'âme.
iii) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'idée d'âme est nécessaire pour expliquer la conscience et l'identité humaine, ou peut-on expliquer ces phénomènes uniquement par des processus matériels dans le cerveau ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les arguments en faveur de l'existence de l'âme et de ses implications sur notre compréhension de la conscience et de l'identité. Puis, nous verrons les explications matérialistes de la conscience et leurs conséquences sur notre conception de l'âme. Enfin, nous nous demanderons si renoncer à l'idée d'âme est justifié compte tenu des avancées scientifiques et philosophiques dans notre compréhension de ces phénomènes.