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Faut-il savoir ce qui doit être pour bien juger de ce qui est ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Faut-il savoir ce qui doit être pour bien juger de ce qui est ?" pose une question complexe sur la relation entre ce qui est souhaitable et ce qui est réel. Si nous supposons qu'effectivement, il est nécessaire de savoir ce qui doit être, alors cela implique que notre jugement sur ce qui est dépend de cette connaissance préalable. En revanche, si nous nions cette supposition et affirmons que nous n'avons pas besoin de savoir ce qui doit être pour bien juger de ce qui est, cela a pour conséquences que notre évaluation de la réalité ne dépend pas de nos idéaux ou de nos attentes.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que pour bien juger de ce qui est, il est nécessaire de savoir ce qui doit être. Selon cette perspective, nous pourrions affirmer que notre évaluation de la réalité est influencée par nos idéaux et nos valeurs. C'est la réponse évidente au sujet, communément acceptée. Toutefois, si nous examinons de plus près, l'expérience montre souvent que cette réponse évidente est contredite. Paradoxalement, il semble alors que notre jugement de ce qui est ne dépend pas nécessairement de ce qui doit être, mais plutôt de faits objectifs et de preuves tangibles.

III) Problématique :
Nous pouvons donc nous demander : est-ce que notre jugement sur ce qui est dépend réellement de notre connaissance préalable de ce qui doit être, ou bien est-ce qu'il peut être indépendant de cette information ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée que savoir ce qui doit être est essentiel pour bien jug