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Faut-il se divertir pour être heureux ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de dissertation posé est : Faut-il se divertir pour être heureux ? Si on suppose qu'effectivement le divertissement est un facteur clé pour atteindre le bonheur, cela implique que les moments de détente et d'amusement sont indispensables dans notre vie pour être heureux. Au contraire, si on nie que le divertissement soit nécessaire au bonheur, alors cela a pour conséquences que l'on peut être heureux en vivant une vie sérieuse et studieuse, sans besoin de se divertir.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il faut se divertir pour être heureux, puisque le divertissement permet de se libérer de la pression du quotidien, de se changer les idées et de profiter des plaisirs simples de la vie. Donc, par définition, il semblerait que le divertissement soit un élément essentiel du bonheur selon la réponse évidente au sujet, la doxa.
Si à première vue, on peut soutenir que le divertissement n'est pas fondamental pour le bonheur, il semble pourtant que l'expérience montre souvent que les moments de plaisir et de détente jouent un rôle important dans notre épanouissement. Paradoxalement, on a alors l'impression que sans divertissement, la vie serait monotone et qu'une vie ennuyeuse n'engendre pas le bonheur.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le divertissement est un prérequis nécessaire pour être heureux ou bien peut-on trouver le bonheur sans se divertir ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agit de voir que le divertissement peut contribuer au bien-être psychologique et physique de l'individu, en lui apportant une évasion et une relaxation efficaces, et en lui permettant de se sentir mieux dans sa peau. Puis, nous verrons que le divertissement a également des limites et des risques pour le bonheur car il peut créer une addiction malsaine et peut s'avérer coûteux, ce qui compromet les capacités financières de l'individu. Enfin, nous nous demanderons si une vie sans divertissement est possible et peut engendrer un sentiment de plénitude et de bonheur durable. On pourrait ainsi penser à des exemples de personnes qui réussissent à être heureux sans besoin de faire la fête ou de s'amuser à tout prix, mais plutôt en cultivant des passions ou des intérêts intellectuels pour leur propre enrichissement.