Faut-il se méfier de l'État ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Faut-il se méfier de l'État ?". Si on suppose qu'effectivement l'État est un garant de l'ordre et de la sécurité, alors cela implique que l'on peut lui faire confiance pour prendre les décisions qui s'imposent et pour protéger les citoyens. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'État est un garant de l'ordre et de la sécurité, alors cela a pour conséquences que l'on doit se méfier de lui car il peut abuser de son pouvoir et violer les droits des citoyens.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il faut se méfier de l'État, puisque certains gouvernements ont abusé de leur pouvoir dans le passé et ont commis des violations des droits de l'homme. Donc, par définition, il semblerait que la méfiance envers l'État soit justifiée et légitime. Si à première vue on peut soutenir que l'État est un garant de l'ordre et de la sécurité, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'État peut également être un oppresseur. Paradoxalement, on a alors l'impression que la méfiance envers l'État est à la fois justifiée et injustifiée.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'État est un garant de l'ordre et de la sécurité ou bien est-ce qu'il est un oppresseur ? Comment peut-on concilier la nécessité de protéger les citoyens avec la préservation des droits et des libertés individuelles ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'État peut être un garant de l'ordre et de la sécurité. Pour cela, nous prendrons l'exemple de la lutte contre le terrorisme et de la protection des frontières. Puis, nous verrons que l'État peut également être un oppresseur. Nous illustrerons cette affirmation par des exemples de régimes autoritaires ayant violé les droits de l'homme. Enfin, nous nous demanderons comment concilier la nécessité de protéger les citoyens avec la préservation des droits et des libertés individuelles. Nous étudierons les différentes solutions proposées, telles que le respect des droits de l'homme, la transparence de l'action publique ou encore la participation citoyenne.