Faut-il se soucier des autres plutôt que de soi-même ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Faut-il se soucier des autres plutôt que de soi-même ?" soulève une problématique. Si on suppose qu'effectivement "il faut avant tout se soucier de soi-même", alors cela implique que chaque individu devrait mettre ses intérêts personnels en premier et que l'altruisme serait une perte de temps. Au contraire, si on nie qu'effectivement "il faut avant tout se soucier de soi-même", alors cela signifie que chaque individu devrait mettre les intérêts des autres en premier, au détriment de ses propres intérêts.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, il est plus important de se soucier de soi-même. Si l'on suit cette logique, il faut penser à ses besoins avant tout pour être heureux. Cela rejoint la doxa, qui valorise l'individualisme. Pourtant, il y a un paradoxe qui se pose, car l'expérience montre que les gens sont le plus souvent heureux quand ils se soucient des autres. Ainsi, cette approche paradoxale remet en question la réponse évidente.

III) Problématique :
Se pose alors une question fondamentale : faut-il se soucier avant tout de soi-même ou des autres ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous verrons que le souci de soi-même est nécessaire pour maintenir une bonne santé mentale et physique. Puis, nous verrons que le souci des autres est également précieux pour éviter l'isolement social et pour apporter du sens dans sa vie. Enfin, nous nous demanderons si ces deux préoccupations peuvent être conciliées et comment. Par ailleurs, nous pourrons prendre différents exemples pour illustrer notre raisonnement, tels que les relations familiales, les amitiés ou encore les situations professionnelles.