• Attention
Seule votre réflexion a de la valeur
Nos brouillons ne valent rien !



À quoi tient la certitude particulière que l'on accorde aux mathématiques ?

Dissertation
Sujet : À quoi tient la certitude particulière que l'on accorde aux mathématiques ?


Introduction


I. Présentation du paradoxe et définitions
Les mathématiques sont souvent considérées comme un domaine de connaissance qui se distingue des autres par sa certitude. En effet, les vérités mathématiques semblent être immuables et universelles, et ne dépendre d'aucun facteur externe, tel que l'expérience ou l'opinion.




II. Enonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semblerait que cette certitude soit due à la nature même des mathématiques. En effet, les mathématiques se fondent sur un système déductif rigoureux, qui garantit que les conclusions découlent nécessairement des prémisses. Par conséquent, il semblerait que les vérités mathématiques soient incontestables et absolues.
Cependant, il existe des arguments qui remettent en cause cette certitude. En effet, il est possible de soutenir que les mathématiques ne sont qu'un langage abstrait, qui ne décrit pas le monde réel. Dans ce cas, les vérités mathématiques ne seraient que des conventions, qui ne sont pas nécessairement vraies.






III. Problématique
On peut alors se demander : est-ce que la certitude particulière que l'on accorde aux mathématiques est due à la nature même des mathématiques, ou bien est-ce qu'elle est illusoire ?




IV. Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que la certitude des mathématiques est due à leur caractère déductif. Puis nous verrons que cette certitude est limitée par le fait que les mathématiques sont un langage abstrait. Enfin, nous nous demanderons si la certitude des mathématiques est illusoire.
Développement


I. La certitude des mathématiques due à leur caractère déductif
Le caractère déductif des mathématiques est une des principales raisons de leur certitude. En effet, la déduction est un mode de raisonnement qui permet de conclure d'une proposition à une autre, à condition que la première proposition soit vraie. Dans le cas des mathématiques, les prémisses sont des axiomes ou des postulats, qui sont considérés comme des vérités premières. Par conséquent, les conclusions qui en découlent sont nécessairement vraies.




II. Les limites de la certitude des mathématiques
Cependant, le caractère déductif des mathématiques ne garantit pas une certitude absolue. En effet, les axiomes et les postulats sont des conventions, qui ne sont pas nécessairement vraies. Par conséquent, les conclusions qui en découlent ne sont que des hypothèses, qui pourraient être remises en question.
De plus, les mathématiques sont un langage abstrait, qui ne décrit pas le monde réel. Dans ce cas, les vérités mathématiques ne sont que des vérités formelles, qui ne sont pas nécessairement vraies dans le monde réel.






III. La certitude des mathématiques est-elle illusoire ?
En conclusion, la certitude des mathématiques est limitée par le fait qu'elles sont un langage abstrait, qui ne décrit pas le monde réel. Par conséquent, il est possible de soutenir que la certitude des mathématiques est illusoire.
Conclusion
La certitude particulière que l'on accorde aux mathématiques est due à leur caractère déductif. Cependant, cette certitude est limitée par le fait que les mathématiques sont un langage abstrait, qui ne décrit pas le monde réel. Par conséquent, il est possible de soutenir que la certitude des mathématiques est illusoire.
Critique
Cette dissertation présente une analyse pertinente du sujet. Elle montre que la certitude des mathématiques est due à leur caractère déductif, mais qu'elle est limitée par le fait que les mathématiques sont un langage abstrait.
Cependant, la dissertation pourrait être enrichie par une discussion plus approfondie des implications de cette conclusion. En effet, si la certitude des mathématiques est illusoire, cela a des conséquences importantes sur la nature de la connaissance mathématique.
Par exemple, cela signifie que les mathématiques ne sont pas une description du monde réel, mais qu'elles sont un système de conventions qui permet de décrire le monde de manière cohérente. Cela signifie également que les vérités mathématiques ne sont pas absolues, mais qu'elles peuvent être remises en question.
Une discussion plus approfondie de ces implications permettrait de mieux comprendre la nature de la certitude mathématique.