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Faut-il tolérer toutes les idées ?

I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : Faut-il tolérer toutes les idées ? Si on suppose qu'effectivement, la tolérance consiste à accepter toutes les idées, alors cela implique que toute opinion, même la plus extrême, doit être tolérée. Au contraire, si on nie cette définition de la tolérance, cela a pour conséquence que certaines idées ne méritent pas d'être tolérées.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que la tolérance doit être absolue, puisque chaque individu a le droit de s'exprimer librement. Donc, par définition, il semblerait que toutes les idées doivent être tolérées, ce qui correspond à la réponse évidente au sujet, la doxa.
Cependant, si l'on considère les conséquences de la tolérance absolue, il est possible de soutenir que certaines idées ne doivent pas être tolérées. En effet, l'expérience montre que certaines opinions peuvent être dangereuses pour la société ou pour les individus. Paradoxalement, en tolérant toutes les idées, on risque de favoriser l'émergence d'idées extrémistes ou violentes.

III) Problématique :

On peut alors se demander : est-ce que toutes les idées doivent être tolérées, même celles qui peuvent être dangereuses pour la société ou pour les individus ? Ou bien est-il nécessaire de limiter la tolérance pour protéger la société et les individus ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira de voir que la tolérance absolue peut conduire à des dérives dangereuses pour la société. Puis, nous verrons que la tolérance limitée peut être justifiée pour protéger les individus et la société. Enfin, nous nous demanderons si une approche nuancée de la tolérance peut être envisagée, qui permette de protéger les individus tout en préservant la liberté d'expression.
Par exemple, pour illustrer le premier point, on pourrait prendre l'exemple de la tolérance envers les discours de haine, qui peuvent inciter à la violence et à la discrimination. Pour le deuxième point, on pourrait prendre l'exemple de la loi française sur la négation de la Shoah, qui limite la liberté d'expression pour protéger la société contre les discours antisémites. Enfin, pour le troisième point, on pourrait proposer des solutions qui permettent de concilier la liberté d'expression et la protection des individus, comme la régulation des réseaux sociaux ou la promotion du débat contradictoire.