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À quoi tient la force de l'État ?

[1] Introduction

I/ Présentation du paradoxe et définitions L'État est une institution politique qui exerce un pouvoir sur un territoire et une population. Il est souvent considéré comme une force, car il est capable de faire respecter ses lois, de garantir la sécurité et la justice, et de promouvoir le bien-être de ses citoyens.



II/ Enonciation des alternatives et problématisation À première vue, il semblerait que la force de l'État tienne à sa puissance coercitive. En effet, l'État dispose d'un monopole de la violence légitime, ce qui lui permet de réprimer les individus ou les groupes qui s'opposeraient à son autorité. Cependant, l'expérience montre bien souvent que la force de l'État ne tient pas seulement à sa puissance coercitive. En effet, de nombreux États faibles disposent d'une puissance militaire importante, mais ne sont pas capables d'exercer un pouvoir effectif sur leur territoire.





III/ Problématique On peut donc se demander : la force de l'État tient-elle à sa puissance coercitive ou à d'autres facteurs ?



IV/ Annonce du plan Dans un premier moment, nous verrons que la force de l'État tient à sa puissance coercitive. Puis, nous verrons que la force de l'État tient également à d'autres facteurs, tels que la légitimité et la cohésion sociale. Enfin, nous nous demanderons si la puissance coercitive est le facteur le plus important de la force de l'État. [2] Développement

I/ La force coercitive de l'État La puissance coercitive de l'État est un facteur important de sa force. En effet, l'État dispose d'un monopole de la violence légitime, ce qui lui permet de réprimer les individus ou les groupes qui s'opposeraient à son autorité. Cette puissance coercitive est nécessaire pour garantir l'ordre public et la sécurité des citoyens. En effet, sans une force de police et une armée capables de faire respecter les lois, l'État ne serait pas en mesure de protéger ses citoyens des agressions extérieures ou intérieures.



II/ Les autres facteurs de la force de l'État Outre sa puissance coercitive, la force de l'État tient également à d'autres facteurs, tels que la légitimité et la cohésion sociale. La légitimité est le sentiment qu'un État est moralement fondé à exercer son pouvoir. Un État qui est considéré comme légitime par ses citoyens est plus susceptible d'être respecté et d'obéir à ses lois. La cohésion sociale est le sentiment d'unité et d'appartenance qui unit les membres d'une société. Une société qui est cohésive est plus susceptible de soutenir son État et de se soumettre à son autorité.





III/ La puissance coercitive, un facteur nécessaire mais non suffisant La puissance coercitive est un facteur important de la force de l'État, mais elle n'est pas suffisante. En effet, un État qui ne disposerait que d'une puissance coercitive serait un État autoritaire, qui ne serait pas en mesure de garantir la liberté et le bien-être de ses citoyens. Pour être fort, un État doit également être légitime et avoir une société cohésive. En effet, la légitimité et la cohésion sociale permettent à l'État de mobiliser les ressources de la société pour faire face aux défis auxquels elle est confrontée. [3] Conclusion La force de l'État tient à la combinaison de plusieurs facteurs, dont la puissance coercitive, la légitimité et la cohésion sociale. La puissance coercitive est un facteur important, mais elle n'est pas suffisante. Pour être fort, un État doit également être légitime et avoir une société cohésive. Évaluation Cette dissertation répond bien à la problématique posée. Elle présente les différentes conceptions de la force de l'État et les arguments qui les soutiennent. Elle propose également une conclusion nuancée, qui reconnaît l'importance de la puissance coercitive, mais qui montre également qu'elle n'est pas suffisante. Remarques La dissertation pourrait être enrichie par des exemples concrets. Par exemple, on pourrait montrer comment la puissance coercitive a été utilisée par certains États pour réprimer leurs citoyens, ou comment la légitimité et la cohésion sociale ont contribué à la