Faut-il voir dans la compétition le principe du progrès ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Faut-il voir dans la compétition le principe du progrès ? Si on suppose qu'effectivement la compétition est le principe du progrès, alors cela implique que la rivalité entre individus ou entre entreprises stimule l'innovation, la créativité et pousse à l'amélioration continue. Au contraire, si on nie que la compétition est le principe du progrès, alors cela a pour conséquences que la coopération et la collaboration sont les véritables moteurs du progrès, en favorisant le partage des connaissances et des ressources.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, la compétition est le principe du progrès, puisque la concurrence incite les acteurs à se dépasser, à trouver de nouvelles solutions et à innover pour rester compétitifs sur le marché. Donc, par définition, il semblerait que la compétition soit synonyme de progrès, selon la conception dominante.
Si à première vue on peut soutenir que la compétition est le principe du progrès, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la coopération et la collaboration sont également des facteurs déterminants dans le développement de nouvelles idées et de nouvelles avancées. Paradoxalement, on a alors l'impression que la compétition peut également freiner le progrès en créant des barrières et des rivalités entre les acteurs.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la compétition est réellement le principe du progrès ou bien est-ce que d'autres facteurs, tels que la coopération, jouent un rôle prépondérant dans le développement et l'innovation ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier moment, il s'agira de voir que la compétition peut effectivement favoriser le progrès en incitant les acteurs à se surpasser et à innover. Puis, nous verrons que la coopération et