L'absence de douleur suffit-elle à définir le plaisir ?

i) Présentation du paradoxe et définitions: Le sujet de notre dissertation est : "L'absence de douleur suffit-elle à définir le plaisir ?" Si on suppose qu'effectivement le plaisir est défini par l'absence de douleur, cela implique que toute absence de douleur est synonyme de plaisir. Au contraire, si on nie cette idée et que l'absence de douleur ne suffit pas à définir le plaisir, cela a pour conséquences que le plaisir ne se limite pas uniquement à l'absence de douleur.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation: À première vue, il semble que oui, l'absence de douleur définit bel et bien le plaisir, car lorsque nous ne ressentons aucune douleur, nous éprouvons un état de bien-être. Donc, par définition, il semblerait que l'absence de douleur soit une réponse évidente au sujet, une croyance générale. Cependant, si nous regardons de plus près, il apparaît souvent que l'expérience nous montre le contraire, c'est-à-dire qu'il existe des situations où nous ressentons peu ou pas de douleur, mais où le plaisir n'est pas pour autant present. Paradoxalement, cela crée l'impression que le plaisir ne dépend pas uniquement de l'absence de douleur.
iii) Problématique: On peut alors se demander : Est-ce que l'absence de douleur suffit à définir le plaisir ou existe-t-il d'autres éléments nécessaires pour définir le plaisir?
iv) Annonce du plan: Dans un premier temps, nous examinerons les raisons pour lesquelles l'absence de douleur peut être considérée comme une définition du plaisir. Puis, nous aborderons les limites de cette définition et nous nous demanderons si le plaisir ne dépend pas d'autres facteurs. Enfin, nous chercherons à comprendre si l'absence de douleur est réellement indispensable à la définition du plaisir en explorant des exemples concrets.