L'acquisition du langage permet-elle de former sa pensée ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est de savoir si l'acquisition du langage permet de former sa pensée. Si on suppose qu'effectivement l'acquisition du langage permet de former sa pensée, alors cela implique que le langage est un outil indispensable pour la construction de la pensée. Au contraire, si on nie cette idée, cela a pour conséquence que la pensée peut exister indépendamment du langage.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'acquisition du langage permette de former sa pensée, puisque le langage est un moyen de communication qui permet de transmettre des idées et des concepts. Donc, par définition, il semblerait que le langage est un élément clé pour la formation de la pensée. Cependant, si on regarde de plus près, on peut soutenir que la pensée peut exister indépendamment du langage. En effet, certaines personnes peuvent penser sans avoir recours à la parole ou à l'écriture. Paradoxalement, on a alors l'impression que la pensée précède le langage.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'acquisition du langage permet réellement de former sa pensée ou bien est-ce que la pensée peut exister indépendamment du langage ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'acquisition du langage est un élément clé pour la formation de la pensée. En effet, le langage permet de transmettre des idées et des concepts, et il est donc indispensable pour la construction de la pensée. Puis, nous verrons que la pensée peut exister indépendamment du langage. En effet, certaines personnes peuvent penser sans avoir recours à la parole ou à l'écriture. Enfin, nous nous demanderons si l'acquisition du langage est un prérequis nécessaire pour la formation de la pensée ou si la pensée peut exister indépendamment du langage. Pour illustrer ces idées, nous pourrons prendre l'exemple de la communication chez les animaux ou encore de l'aphasie chez les humains.