L'acte de se nourrir relève-t-il de la nature ou de la culture ?
Méthode à suivre pas à pas pour faire la dissertation :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
L'acte de se nourrir relève-t-il de la nature ou de la culture ? Si on suppose qu'effectivement se nourrir est principalement guidé par des instincts innés (nature), alors cela implique que les choix alimentaires et comportements liés à l'alimentation sont déterminés biologiquement. Au contraire, si on nie que se nourrir est principalement déterminé par des instincts innés, alors cela signifie que les choix alimentaires et comportements liés à l'alimentation sont influencés par des facteurs culturels et sociaux (culture).
Exemple : Si l'on considère que les préférences alimentaires sont innées, cela voudrait dire que certaines personnes ont naturellement une préférence pour les aliments sucrés, tandis que d'autres sont attirées par les aliments salés.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'acte de se nourrir relève davantage de la culture, puisque nos choix alimentaires sont influencés par les traditions, les habitudes et les normes sociales (These 1). Donc, par définition, il semblerait que la nourriture soit un produit de la culture humaine (doxa).
Exemple : Dans certaines cultures, la consommation de viande est considérée comme normale et essentielle pour une alimentation équilibrée, tandis que dans d'autres cultures, le végétarisme est privilégié pour des raisons éthiques ou religieuses.
Si à première vue on peut soutenir que l'acte de se nourrir est principalement guidé par des instincts biologiques (nature), il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les préférences alimentaires et les choix individuels peuvent varier considérablement d'une personne à l'aut