De quelle science humaine la folie peut-elle être l'objet ?

Bien sûr, voici comment suivre pas à pas la méthode pour votre sujet sur la folie en tant qu'objet d'étude dans les sciences humaines :
### I) Présentation du Paradoxe et Définitions :
La question posée est : De quelle science humaine la folie peut-elle être l'objet ? Si on suppose qu'effectivement la folie est l'objet de la psychologie clinique, alors cela implique que les spécialistes étudient les comportements et les pensées des personnes atteintes de troubles mentaux. Au contraire, si on nie qu'effectivement la folie est l'objet de la sociologie, alors cela a pour conséquences que les facteurs sociaux, tels que l'environnement et les normes culturelles, ne sont pas pertinents dans l'étude de la folie.
### II) Énonciation des Alternatives et Problématisation :
Il semble à première vue que oui, la psychologie clinique soit la science humaine appropriée, puisque elle se focalise sur les aspects individuels et les diagnostics des troubles mentaux. Donc, par définition, il semblerait que la folie soit mieux comprise à travers les lentilles de la psychologie clinique (Reponse évidente au sujet, Doxa).
Si à première vue on peut soutenir que la sociologie est la science humaine appropriée pour étudier la folie, car elle explore les influences sociales et culturelles sur le comportement humain, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les individus atteints de troubles mentaux sont également façonnés par des facteurs psychologiques individuels (Contredire la réponse évidente, para-doxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que la folie résulte d'une combinaison complexe de facteurs sociaux et individuels.
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III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que la folie relève principalement de la psychologie clinique en se concentrant sur les aspects individuels, ou bien est-ce que la sociologie, en examinant les influences sociales, est plus pertinente pour la comprendre ?
### IV) Annonce du Plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la psychologie clinique offre des insights précieux sur les troubles mentaux en se basant sur des études de cas et des approches thérapeutiques. Puis nous verrons que la sociologie apporte une perspective complémentaire en mettant l'accent sur les facteurs sociaux tels que la stigmatisation et les structures sociales qui peuvent influencer la manifestation et la perception de la folie. Enfin, nous nous demanderons si une approche intégrée, combinant psychologie clinique et sociologie, offre la meilleure compréhension de la folie en tant que phénomène humain.
N'hésitez pas si vous avez des questions supplémentaires ou si vous avez besoin de plus de détails !