Dissertation sur le sujet : A-t-on conscience d'avoir conscience ?
Introduction
I/ Présentation du paradoxe et définitions
Le sujet de la dissertation pose la question de la conscience de soi. Être conscient, c'est avoir un rapport à soi-même, c'est savoir que l'on existe et que l'on est un sujet. Avoir conscience d'avoir conscience, c'est donc avoir conscience de ce rapport à soi-même.
Si on suppose qu'effectivement on a conscience d'avoir conscience, alors cela implique que l'on est capable de se penser soi-même pensant. En d'autres termes, on est capable de se prendre comme objet de notre propre pensée.
Au contraire, si on nie qu'on ait conscience d'avoir conscience, alors cela signifie que l'on ne peut pas se penser soi-même pensant. En d'autres termes, on est incapable de se prendre comme objet de notre propre pensée.
II/ Enonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que l'on ait conscience d'avoir conscience. En effet, nous sommes capables de nous dire "je pense" ou "je suis conscient". Par conséquent, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit positive.
Cependant, l'expérience montre bien souvent que l'on est souvent inconscient de notre propre conscience. Par exemple, nous sommes souvent incapables de décrire précisément ce que nous pensons ou ressentons. De plus, nous avons tendance à être aveuglés par nos propres préjugés et nos propres désirs.
Paradoxalement, on a alors l'impression que l'on est conscient d'avoir conscience, mais que cette conscience est en réalité illusoire.
III/ Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que l'on a réellement conscience d'avoir conscience, ou bien est-ce que cette conscience est en réalité illusoire ?
IV/ Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que la thèse selon laquelle on a conscience d'avoir conscience est soutenue par plusieurs arguments. Puis, nous verrons que la thèse selon laquelle cette conscience est en réalité illusoire est également soutenue par plusieurs arguments. Enfin, nous nous demanderons si une troisième voie est possible.
II/ Développement
Première partie
Thèse 1 : On a conscience d'avoir conscience
La thèse selon laquelle on a conscience d'avoir conscience est soutenue par plusieurs arguments.
→ L'argument de l'introspection : nous avons la capacité d'observer nos propres pensées et nos propres sentiments. Par conséquent, nous sommes capables de nous prendre comme objet de notre propre pensée.
→ L'argument de la réflexivité : la conscience est réflexive, c'est-à-dire qu'elle est capable de se retourner sur elle-même. En d'autres termes, la conscience est capable de se penser elle-même.
→ L'argument de la conscience morale : nous sommes capables de juger nos propres actions comme bonnes ou mauvaises. Par conséquent, nous sommes capables de nous prendre comme objet d'une évaluation morale.
Deuxième partie
Thèse 2 : La conscience d'avoir conscience est illusoire
La thèse selon laquelle la conscience d'avoir conscience est en réalité illusoire est également soutenue par plusieurs arguments.
→ L'argument de l'inconscient : une grande partie de notre vie psychique est inconsciente. Par conséquent, il est possible que notre conscience d'avoir conscience soit elle-même inconsciente.
→ L'argument de la subjectivité : la conscience est subjective, c'est-à-dire qu'elle est propre à chacun. Par conséquent, il est difficile de savoir si notre conscience d'avoir conscience est la même que celle des autres.
→ L'argument de l'illusion : il est possible que notre conscience d'avoir conscience soit une illusion, c'est-à-dire qu'elle ne soit pas conforme à la réalité.
III/ Conclusion
Les arguments en faveur des deux thèses sont solides. Il est donc difficile de trancher la question de savoir si on a conscience d'avoir conscience.
Une troisième voie est-elle possible ?
Une troisième voie est possible si l'on considère que la conscience est un processus complexe qui ne se réduit pas à une simple conscience d'avoir conscience. La conscience serait alors un processus dynamique qui se construit et se transforme au fil du temps. Dans ce cas, il serait possible d'affirmer que l'on a conscience d'avoir