A-t-on des raisons de croire ce qu'on croit ?

Dissertation
Sujet : A-t-on des raisons de croire ce qu'on croit ?


Introduction


I/ Présentation du paradoxe et définitions
La croyance est une attitude mentale qui consiste à donner son assentiment à une proposition sans en avoir la preuve. Elle se distingue du savoir, qui est une attitude mentale qui consiste à affirmer comme vraie une proposition sur la base de preuves.




II/ Enonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semble que l'on n'ait pas de raisons de croire ce qu'on croit, puisque la croyance est par définition une attitude qui n'est pas fondée sur des preuves. En effet, si l'on avait des raisons de croire quelque chose, alors on pourrait le savoir, ce qui n'est pas le cas.
Cependant, l'expérience montre bien souvent que l'on croit des choses pour lesquelles nous avons des raisons. Par exemple, nous croyons que la Terre est ronde parce que nous avons vu des photos de la Terre vue de l'espace. Nous croyons que la gravité existe parce que nous avons observé que les objets tombent vers le bas.
Paradoxalement, on a alors l'impression que l'on peut croire quelque chose sans en avoir la preuve, et que l'on peut avoir des raisons de croire quelque chose sans le savoir.






III/ Problématique
On peut alors se demander si l'on a des raisons de croire ce qu'on croit. Autrement dit, est-ce que la croyance est toujours une attitude irrationnelle, ou est-ce qu'elle peut parfois être fondée sur des raisons ?




IV/ Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que la croyance est souvent fondée sur des raisons. Puis, nous verrons que la croyance peut parfois être irrationnelle. Enfin, nous nous demanderons si la croyance peut être fondée sur des raisons sans pour autant être un savoir.


I/ La croyance fondée sur des raisons
Il existe de nombreux exemples de croyances qui sont fondées sur des raisons. Par exemple, nous croyons que la Terre est ronde parce que nous avons vu des photos de la Terre vue de l'espace. Nous croyons que la gravité existe parce que nous avons observé que les objets tombent vers le bas.
Dans ces cas-là, la croyance est fondée sur des preuves empiriques, c'est-à-dire sur des observations du monde réel.
Il existe également des croyances qui sont fondées sur des raisons rationnelles, c'est-à-dire sur des arguments logiques. Par exemple, nous croyons que 2 + 2 = 4 parce que c'est une vérité logique. Nous croyons que si A est vrai, alors B est vrai, parce que c'est une règle de logique.
Dans ces cas-là, la croyance est fondée sur des arguments qui sont valides, c'est-à-dire qui ne contiennent aucune erreur logique.




II/ La croyance irrationnelle
Il existe également des croyances qui ne sont pas fondées sur des raisons. Par exemple, nous croyons en Dieu parce que nous avons foi en lui. Nous croyons en la fortune parce que nous avons entendu parler de gens qui ont gagné à la loterie.
Dans ces cas-là, la croyance est fondée sur des raisons subjectives, c'est-à-dire sur des raisons qui ne sont pas partagées par tout le monde.






III/ La croyance fondée sur des raisons sans pour autant être un savoir
On peut parfois croire quelque chose pour des raisons qui sont insuffisantes pour constituer un savoir. Par exemple, nous croyons que notre équipe de football va gagner le match parce que nous avons bon espoir. Nous croyons que nous allons réussir nos examens parce que nous avons travaillé dur.
Dans ces cas-là, la croyance est fondée sur des raisons, mais ces raisons ne sont pas suffisantes pour garantir la vérité de la croyance.
Conclusion
La réponse à la question "A-t-on des raisons de croire ce qu'on croit ?" est donc nuancée. La croyance est souvent fondée sur des raisons, mais elle peut aussi être irrationnelle. De plus, la croyance fondée sur des raisons n'est pas toujours un savoir.
En définitive, il faut distinguer la croyance du savoir. La croyance est une attitude mentale qui consiste à donner son assentiment à une proposition, tandis que le savoir est une attitude mentale qui consiste à affirmer comme vraie une proposition sur la base de preuves.